Vadim dérobe aux riches propriétaires des toiles de maîtres pour les rendre à leurs véritables propriétaires moins fortunés. Hautain, méprisant, il enchaîne les filles et les soirées extrêmes.
Mais lorsqu’il rencontre à Saint Pétersbourg la douce et fragile Alia, sa vie bascule. Quatre ans plus tard, leurs chemins se croisent à nouveau et il risquera tout pour la sauver d’un destin brisé.
Date de sortie : 11/03/2016
Editions : Nisha Editions
Prix : 2e99 en numérique
Mais je ne comprends absolument pas ce qui est en train de se passer….Mon cœur se décroche dans ma poitrine…Je ne peux pas la quitter des yeux. C’est plus fort que moi. Je suis comme hypnotisé. Elle remonte ses jambes fines contre elle, et ainsi recroquevillée, elle tourne les pages sans lever les yeux. Au plus profond de moi, cette chose que je croyais morte est en train d’exploser. Je le sens dans mes poignets et mes tempes : mon cœur cogne comme s’il était prêt à se détacher. J’essaie de reprendre mon souffle, et je me rends compte, surpris, que je suis agrippé au banc.
Si vous connaissez déjà Sophie Auger et son roman Dimitri vous allez adorer Alia. Rassurez-vous si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le découvrir, ça ne gênera en rien votre lecture (mais je vous recommande d’y jeter un œil dès que possible !)
J’y ai retrouvé avec plaisir Vadim, cet homme si sûr de lui , imposant, rancunier. Ici on fait un aller simple dans son esprit et sa façon de vivre. J’ai adoré pouvoir comprendre le personnage que je trouvais si mystérieux dans Dimitri. J’ai trouvé beaucoup de réponses dans ce livre et ça ne m’a fait que l’aimer encore plus. Alors oui , bien sûr ne vous attendez pas à du Shakespeare, Vadim est brut, c’est un homme qui s’abîme : drogue, alcool, pute de luxe tout y passe.
Enfin, jusqu’à ce qu’il tome sur son ange.
Cet ange qui porte le nom d’Alia. Tout de suite on ressent toute la douceur et la tendresse de cette fille qu’on a envie de serrer dans ses bras. Elle vit modestement, travaille dur pour prendre soin de sa famille.
Elle va chambouler le monde de Vadim et que c’est bon de le voir faire tomber les barrières, d’essayer pour elle, parce que ne nous le cachons pas c’est le coup de foudre. Ni plus , ni moins. C’est tellement évident entre eux, tellement électrique. J’ai vraiment apprécié le fait que Sophie leur mettent quelques bâtons dans les roues, qu’elle n’efface pas la personnalité de Vadim celle qui fait ce qu’il est. Puis arrive la fin et là c’est le drame, littéralement ! Il me faut la suite vite, très vite !
