Bonjour Iris, pouvez-vous vous présenter à nous en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Iris (c’est mon vrai prénom !).
Je suis créatrice de bijoux mais depuis peu, j’ai une autre casquette : j’écris de la New Romance. J’ai en effet signé, il y a un an, avec Harlequin HQN qui vient de publier le premier tome de ma trilogie Mad About You.
Sinon dans une autre vie, avant de me réorienter vers la bijouterie joaillerie, j’ai longtemps travaillé dans la finance.
Comme vous le voyez, j’ai un parcours qui n’est absolument pas linéaire !
Comment vous est venue l’envie d’écrire ?
Par hasard et sur le tard. A un moment clef de ma vie, j’ai senti le besoin d’écrire quelque chose de sensuel et (je l’espère…) d’émouvant à la fois. Il s’avère que ç’a plu à mes toutes premières lectrices (les copines, bien sûr !) qui m’ont convaincue de sauter le pas et de l’adresser à un éditeur. Après, les choses se sont enchaînées assez vite : Harlequin HQN m’a contactée et j’ai signé avec eux.
Avez-vous un style de prédilection, un genre d’histoire que vous aimez particulièrement raconter ?
Je n’ai que la trilogie Mad About You à mon actif, donc c’est un peu délicat de vous répondre. Mais ce qui est certain, c’est que j’ai eu beaucoup de plaisir à écrire de la New Romance et que je ne compte pas m’arrêter là !
D’une façon générale, ce qui me plaît, ce sont les histoires qui savent allier dialogues percutants, scènes érotiques intenses et intrigue pleine de rebondissements. J’espère avoir réussi à instiller un peu de tout cela dans les trois tomes de Mad About You.
Comment a commencé l’histoire de Mad About You, qu’est-ce qui vous a inspiré ?
Mad About You est né de la lecture d’un article sur la prostitution des étudiants. C’est un sujet difficile, pas souvent traité par les médias mais bien réel malheureusement. Je me suis dit que j’aurais envie d’écrire l’histoire d’une étudiante qui n’a pas d’autre choix, et qui de ce fait va faire d’étonnantes rencontres.
Et puis sinon, je me suis amusée à placer le roman dans des milieux que j’ai personnellement bien connus : les grandes écoles, la finance et l’art.
Du coup, mon héroïne Mina est peut-être un peu différente de certaines autres grandes héroïnes de la littérature New Romance : elle semble peut-être un peu plus dure au départ, plus matérialiste. Et c’est au fur et à mesure de son histoire qu’elle va finir par s’ouvrir, par s’humaniser.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l’histoire ?
Donc mon héroïne s’appelle Mina. Le lecteur fait sa connaissance à l’âge de 22 ans et l’accompagne jusqu’à ses 25 ans, au fil des trois volumes de Mad About You.
Etudiante à l’ESSEC, elle n’a d’autre choix que de se prostituer occasionnellement pour s’en sortir. C’est une prostitution de luxe, que l’on appelle parfois escorting. Et bien sûr, elle va faire quelques rencontres qui vont bouleverser son existence…
Pour la petite histoire, il y a un parallèle entre l’histoire de Mina et celle d’autres héroïnes romantiques célèbres. Afin de vous donner une idée, dans le premier tome, Mina s’apparente un peu à une Cendrillon des temps modernes. Mais chut ! Je n’en dis pas plus J
Vous inspirez-vous de personnes réelles pour créer vos personnages ?
Je crois que dans chaque livre que l’on écrit, il y a d’une façon ou d’une autre un peu de soi-même. Donc oui, on pourrait dire que je me suis en partie inspirée de ma vie et de mes origines, mais aussi de faits qui m’ont été racontés par des amis et qui, par conséquent, ne proviennent pas de ma propre histoire. C’est donc un savant mélange entre éléments personnels et pure fiction qui a fini par donner naissance à Mad About You.
Votre roman est sorti chez HQN, comment se passe votre collaboration ?
Eh bien, quand j’ai signé avec eux, j’ai commencé par sauter de joie en buvant du champagne. Comme vous pouvez l’imaginer…
Et ensuite, pendant un an, j’ai bossé. Comme une esclave !
J’ai découvert les joies de l’editing : si vous avez la chance de tomber sur une bonne éditrice (et moi, j’ai eu cette chance), elle va relire votre texte d’un œil plein d’exigence. Elle va vous obliger à supprimer, rajouter, remanier, fluidifier, expliquer, argumenter… Au début, c’est très frustrant (vous vous dites : mais mon texte au final, c’est que de la m… !) mais très vite vous comprenez que vous êtes en train d’apprendre quelque chose de fondamental : vous apprenez à écrire une histoire qui se tient, qui est bien structurée, qui sonne juste et qui retient l’attention du lecteur. Il y a des « trucs » d’écriture qu’il est impossible de maîtriser si on ne vous les a pas enseignés. Et comme je n’avais jamais suivi de master classe d’écriture… Mais je ne regrette absolument pas : ç’a été très formateur et j’ai l’impression d’avoir beaucoup avancé.
Avez-vous le temps de lire ?
Oui, beaucoup. Ca me nourrit beaucoup, d’ailleurs… Et pas uniquement de la New Romance, surtout pas !
D’une façon générale, tout est susceptible de m’intéresser du moment que c’est bien écrit.
On peut dire que j’ai des goûts éclectiques
Y-a-t’il un auteur que vous admirez ?
Par-dessus tout, vous voulez dire ? Jane Austen bien sûr. Une anglaise de la fin du XVIIIème siècle qui a su dépeindre ses contemporains avec justesse, délicatesse et humour en même temps. Mais surtout avec un style d’une parfaite élégance. Pour moi, elle est sans doute l’une des plus grandes ancêtres de la New Romance !
Maintenant parmi les auteurs de New Romance d’aujourd’hui, je suis un peu ennuyée pour vous répondre. Il m’est arrivé de découvrir un livre d’un auteur, de l’adorer, et puis ensuite de trouver les suivants moins bons. Peut-être parce que très souvent, il s’agit d’auteurs anglo-saxons et que dans le système américain, on vous fait cracher du roman à toute vitesse sans vous laisser le temps de peaufiner votre texte ? Quoi qu’il en soit, parmi mes auteurs préférées, et dans le plus parfait désordre : Mia Sheridan, Angela Behelle, Jodie Ellen Malpas, Katy Evans, Sara Agnès L… Ah oui ! J’ai aussi beaucoup aimé le fameux Maestra de L.S. Hilton. Je ne sais pas si on peut le ranger dans la catégorie New Romance mais malgré tout… Il est super dérangeant, formidablement bien documenté, et j’ai adoré détester son anti-héroïne !
Si vous ne deviez garder qu’un livre dans votre bibliothèque, lequel serait-il ?
Pride and Prejudice de Jane Austen. J’ai dû le lire plus de vingt fois, je crois ! Je ne m’en lasse pas.
Avez-vous un petit mot pour les lecteurs ?
A tous ceux qui aimeront Mad About You, un très grand merci pour avoir vibré au rythme des aventures de Mina pendant trois volumes. Près de 1200 pages ! Chapeau et bravo pour votre patience ! Et si vraiment vous voulez me faire plaisir, n’hésitez pas à m’envoyer un petit message sur ma page Facebook Iris Hellen ou bien à laisser une note et un commentaire positif sur le site où vous aurez téléchargé Mad About You. Il faut savoir que pour un écrivain qui débute comme moi, c’est vraiment très, très important. Seuls les lecteurs peuvent nous aider à sortir de l’anonymat et par conséquent, nous donner le courage de continuer à écrire.
Et à tous ceux qui n’accrocheront pas, eh bien merci malgré tout d’avoir pris le temps de me lire ! Et pourquoi ne pas m’envoyer un mot m’expliquant ce que vous n’avez pas aimé ? Ce type d’information aussi est très utile et permet d’avancer.
Bref dans un cas comme dans l’autre, contactez-moi et je me ferai un plaisir de vous répondre.
A très bientôt, j’espère !
Un grand merci à Iris d’avoir pris le temps de répondre à mes questions mais également pour sa gentillesse et sa disponibilité.
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