À vif. Alexis Hall

Vingt ans les séparent, la passion les réunira.

Se remettant péniblement d’une rupture, Laurence Dalziel a bientôt quarante ans et en a marre des relations BDSM. Jusqu’à ce qu’il rencontre Toby Finch. Dix-neuf ans. Intrépide, féroce et vulnérable. Toby ignore quoi faire de sa vie mais il sait une chose : il veut Laurie. Il le veut à genoux. Le faire souffrir, le voir supplier et tomber amoureux. Mais si Laurie consent à s’abandonner entre ses bras, son cœur reste imprenable. Car Toby est trop jeune, trop intense, trop facile à blesser. Et ce qu’ils partagent ne peut pas durer… ne peut pas être réel.

Date de sortie : 28/04/2017

Editions : 

Prix : 7e90 en broché et 5e99 en numérique

Il existe un risque inhérent à la plupart des choses importantes. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on parle d’amour et des difficultés qui l’accompagnent tout au long de notre vie.
J’ai beaucoup entendu parler d’À vif, par des amies qui l’avait lu en VO notamment et m’en avait fait l’éloge. Elles me l’avaient si bien décrit que le choix ne s’est pas posé à moi lorsque j’ai eu la possibilité de le lire. En ouvrant les premières pages, j’ai découvert les multiples facettes d’une relation à laquelle on ne laisse que peu de chance.

La première chose qui m’a plu dans ce récit c’est la facilité avec laquelle on passe d’un point de vue à l’autre. L’auteur a parfaitement conservé la personnalité de chacun ce qui est très agréable lors de la lecture. Pas une seule fois je ne me suis posé la question de savoir qui j’avais en face de moi y compris lors des chapitres doubles.

La seconde chose qui a rendu ce texte captivant est la manière dont Alexis Hall a abordé le thème de la différence d’âge entre Toby et Laurie. Je sais qu’à notre époque on pense souvent que l’amour n’a ni couleur, ni sexe, ni âge et pourtant cela pose encore pas mal de problèmes à ces couples atypiques. J’aime le fait que justement rien ne leur ait été épargné et que leur relation se construise pas après pas surmontant chaque épreuve en exposant leurs doutes et leurs incertitudes.

Toby et Laurie vont avoir beaucoup de mal à s’ouvrir à l’autre, à admettre leurs sentiments sans prendre en compte les préjugés et le regard de la société. Néanmoins, il ressort de ce livre une myriade d’émotions toutes plus fortes les unes que les autres. On oscille constamment entre plaisir brut et appréhensions, entre colère et compréhension. Ce pouvoir qu’ils développent l’un sur l’autre, cette fusion qui s’opère entre eux poussent le lecteur dans ses retranchements et rendent ce livre d’une authenticité rare.

J’ai pris énormément de plaisir avec cette histoire, car malgré la souffrance que l’on n’éprouve, malgré le paradoxe continuel, pas une seule fois je n’ai eu envie de le reposer. Ce roman est une belle leçon de vie. Il nous prouve que l’on apprend toujours de nos erreurs à 20 comme à 40 ans. Il nous fait prendre conscience que ce n’est pas ce que l’on fait qui compte, mais ce que cela signifie et surtout que le pouvoir est là où on le décide.

Je referme ce livre avec beaucoup de plénitude et plein de reconnaissance envers l’auteur pour cette magnifique histoire que je vous invite à découvrir à votre tour.

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