Randy, le hockeyeur star de l’équipe de Chicago et Lily, la jolie patineuse forment un couple parfait. Fusionnel, au lit comme dans la vie. Seule ombre au tableau : la saison de hockey va bientôt se terminer et Randy devra partir s’entraîner loin de Lily, pendant des semaines.
Alors, pour chasser ses angoisses, il veut profiter au maximum de la belle jeune femme. Quitte à filmer leurs ébats pour se les repasser plus tard…
Randy se pose aussi des questions plus profondes sur l’avenir de son couple et sa famille. Surtout quand quelqu’un venu de son passé resurgit avec son lot de secrets et de problèmes. Cet intrus indésirable pourrait bien venir briser la magnifique harmonie qui unit les deux amants…
Date de sortie : 07/06/2017
Prix : 15e90 en broché et 9e99 en numérique
Helena Hunting et sa saga Pucked sont des valeurs sûres si l’on souhaite rigoler et que l’on n’a pas peur d’être choqué. Enfin, cela était vrai jusqu’à ce que je découvre Good Boy.
Je n’ai pas détesté, mais je n’ai pas adoré non plus. J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver toute la bande et la notion très importante de l’amitié présente au fil des tomes. Cependant j’ai eu l’impression que l’aspect grossier des personnages a été accentué. Violet, par exemple, est de plus en plus lourde à mesure que le temps passe. J’en suis venue à me poser la question de savoir si je relisais Hard Boy aujourd’hui, y prendrai-je réellement autant de plaisir ?
De plus, j’ai trouvé certaines scènes vulgaires, non pas par les actes en eux-mêmes qui auraient pu être torrides, mais par les dialogues qui sont repoussants par moment et cassent la sensualité de l’instant. Je ne suis pas prude, mais je ne m’attendais certainement pas à ce style d’échange. Lily et Randy sont des bêtes de sexe, mais à vouloir trop en mettre on finit par n’avoir que des ébats en long, en large et en travers durant plus de la moitié du roman. Je ne suis pas une adepte de ce genre de récit. J’aime le côté érotique, mais à juste dose.
Ce qui a fait remonter ma note, c’est la vulnérabilité dont fait preuve Randy à l’arrivée de son père. On découvre alors un jeune homme bourré d’angoisses et d’appréhensions. Loin de l’image qu’il renvoie, Randy révèle ses fêlures en présence de son paternel. Ces dernières pages ont vraiment relevé le niveau de ce livre.
Good Boy me laisse un arrière-gout d’insatisfaction. J’aurai vraiment aimé en découvrir plus sur les difficultés du couple lors du démarrage de la saison de hockey, car cela fait partie intégrante des inquiétudes du jeune homme. Finalement, nous n’en avons qu’un bref aperçu et je pense que cela aurait été bien plus agréable d’avoir une véritable mise en situation plutôt que de suivre leurs fréquentes parties de jambes en l’air.
Même s’il est vrai que les derniers chapitres sont attachants à la lecture, je reste sur l’aspect trop simpliste de ce livre. Malgré tout, je reconnais qu’Helena Hunting a gardé l’esprit des derniers tomes. Alors si vous avez aimé le l’ambiance des précédents, nul doute que celui-ci devrait vous ravir.
J’attends dorénavant l’histoire de Lance qui je l’espère aura un peu plus de corps.
