Les héritiers #1 : La Princesse de papier. Erin Watt

Une nouvelle vie.
Pour le meilleur ou pour le pire ?
​Ella Harper est une battante, une éternelle optimiste. Elle a passé sa vie à déménager de ville en ville pour suivre sa mère, à avoir des fins de mois difficiles et à penser qu’un jour elles allaient s’en sortir. Mais quand sa mère meurt, elle se retrouve seule au monde…
Jusqu’au jour où Callum Royal apparaît dans sa vie. Finis la galère et le club de strip-tease pour payer ses études. La voilà dans le grandiose manoir des Royal. De l’argent, du luxe du confort…
Et… les cinq fils de Callum.
Tous la détestent, tous sont désespérément attirants. Le plus charismatique d’entre eux, Reed Royal, est celui qui est le plus déterminé à la renvoyer là où il pense qu’est sa place, dans un monde de dénuement qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Il ne veut pas d’elle dans sa vie. Il ne veut pas lui faire une place dans le petit monde huppé des Royal.
Et s’il avait raison ?
Argent, excès, tromperies, faux-semblants. Tout un univers qu’Ella découvre avec stupeur. Si elle veut survivre dans le royaume des Royal, il va falloir qu’elle apprenne à édicter ses propres règles royales.

Date de sortie : 04/01/2018

Editions : 

Prix : 17e en broché et 9e99 en numérique

 

 J’aimerais me persuader que j’ai gagné ce round, mais j’ai le sentiment que chaque rencontre avec Reed altère quelque chose d’essentiel en moi.

 

« Les héritiers ». Si vous saviez depuis le temps que cette saga me fait envie ! N’ayant pas pu me la procurer lors de sa sortie, j’ai dû prendre mon mal en patience et lorsqu’on me connaît on sait que ce n’est pas ma plus grande qualité.

Alors voilà, c’est fait, le premier tome est bouclé en moins d’une journée ce qui vous donne une légère idée de mon engouement pour cette histoire. Si je devais résumer mon ressenti à chaud sans y réfléchir à deux fois, je dirais que j’ai l’impression d’être tombé sur un roman interdit, sur un texte qui n’aurait pas dû me plaire et qui pourtant m’a happé dès les premiers instants. Je me sens tiraillé, déstabilisé, mais totalement fasciné par la famille Royal.

Quelques toutes petites pages ont suffis à me faire plonger dans le grand bain en compagnie d’Ella. Avec son passé tumultueux, son besoin de normalité et cette méfiance incessante, je me suis immédiatement pris d’affection pour cette toute jeune fille au caractère bien trempé, mais à la vulnérabilité à fleur de peau. La chance n’a jamais été de son côté néanmoins une seule rencontre va suffire à bouleversé son existence à tout jamais.

Les événements s’enchaînent si vite qu’ils donnent un peu le tournis. Au départ, j’ai même pensé que tout était bien trop beau pour être vrai jusqu’à ce qu’Ella fasse la connaissance de sa nouvelle fratrie et subisse les provocations et les brimades quotidiennes de sa « famille ». C’est un véritable mur qui s’oppose à elle, ils ne lui laissent en aucun cas le bénéfice du doute et s’évertuent à la rejeter envers et contre tout. J’ai réellement souffert pour elle, j’ai eu envie de l’épauler et de porter une part de son fardeau tant elle m’a fait mal au cœur.

Et Reed me direz-vous ? Et bien, je dois dire que ce jeune homme au regard d’acier et à la parole d’évangile m’a donné quelques frissons dans le dos. Je n’ai jamais su sur quel pied danser avec lui. Il faut dire qu’il porte lui aussi une énorme douleur, mais qu’il ne l’évacue pas du tout de la même façon qu’Ella. Là où l’on a envie de réconforter la jeune femme, on a plutôt envie de lui mettre un coup de pied aux fesses et lui apprendre les bonnes manières. Reed est le genre de personnage que j’apprécie pourtant tout particulièrement, car il faut creuser pour déterrer ses secrets, il ne faut pas se contenter de gratter la surface, mais bien insister pour laisser sortir sa vraie personnalité. En tout cas, il m’intrigue au plus haut point.

Si la relation entre Ella et Reed m’a beaucoup plu, j’avoue que je suis captivé par l’effet fratrie. Avoir tous les frères ensembles, soudés les uns aux autres malgré les coups bas et les déboires familiaux c’est quelque chose d’extraordinaire. Ils sont tous leurs démons, extériorise tous différemment, mais ils se protègent avant tout.

« La Princesse de papier » est un tome que j’ai adoré. Cette histoire est tordue, dévastatrice, glauque et quelque peu perverse, mais elle est surtout addictive. À aucun moment je n’ai pensé abandonner cette lecture, car chaque rebondissement, chaque révélation pousse à en vouloir plus. L’épilogue est à la hauteur de la situation et j’enrage tout simplement de ne pas avoir immédiatement la suite.

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...
Taggé , , , , , , .Mettre en favori le Permaliens.

Laisser un commentaire