Callahan, ex-sniper de l’armée, veut échapper à son passé et à tout ce qu’il a expérimenté à la guerre, mais, par-dessus tout, il veut échapper aux sentiments qui n’amènent que de la souffrance.
Alors quand il hérite d’une maison sur l’Ile de Kiawah, en Caroline du Sud, il n’hésite pas : attiré par la tranquillité et l’isolement qu’il pense y trouver, l’ancien soldat fait ses bagages. Mais Callahan ne se serait jamais attendu à rencontrer quelqu’un comme Trinity…
Après avoir eu le cœur brisé par le seul homme qui la considérait autrement que comme sa “bonne copine” ou “la fille marrante”, Trinity décide d’aller de l’avant et d’intégrer le Corps de la Paix après un dernier été à Kiawah.
Elle n’avait simplement pas prévu que cet été serait inoubliable.
Callahan ne veut devenir proche de personne… encore moins de Trinity.
Sa joie de vivre est insupportable et ses tentatives pour lui arracher un sourire sont gênantes. Après tout, il est venu à Kiawah pour fuir tout sentiment.
Aucun d’eux ne s’attendait à tomber amoureux. Et personne n’aurait pu prédire à quel point ils deviendraient inséparables.
Date de sortie : 09/05/2018
Prix : 15e en broché et 5e99 en numérique
Elle a pleuré, comme si elle pensait que je ne voulais pas d’elle. Mais elle est tout ce que j’ai toujours voulu, même si je ne l’ai jamais su.
Et bien les amis, le moins que l’on puisse dire c’est qu’« Inséparables » est un livre qui m’a fait rire autant qu’il m’a fait pleurer. Cecy Robson a fait en sorte de me tirer des milliers de larmes, de me retourner le cœur et d’afficher un immense sourire sur mon visage en 250 petites pages.
Dès l’instant où j’ai pris connaissance du synopsis de cette histoire, il fallait absolument que j’ajoute ce roman à ma pal déjà bien fournie. Une fois la chose faite, je me suis organisée pour le lire le plus rapidement possible et j’en ressors indéniablement satisfaite par ce que j’y ai découvert.
Il faut dire que les personnages en eux-mêmes sont exceptionnels. Entre Trinity la petite boule d’énergie au sourire infini et Callahan l’ancien ranger taciturne, les choses semblent plus compliquée que prévu. Après une rencontre rocambolesque et une première impression désastreuse, l’entêtement de la jeune femme est sans aucun doute sa meilleure arme pour arriver à ses fins. J’ai adoré la voir s’accrocher envers et contre tout. Son obstination n’a aucune limite et, qu’il était bon de la voir dirigée directement vers ce soldat solitaire. Trin n’y va pas de main morte et j’avoue avoir eu pitié pour Cal à certain moment victime de cette petite tornade au grand cœur. Sans elle, il est clair que le récit n’aurait pas eu la même saveur. Leur relation est captivante et j’en ai adoré chaque minute. Leurs personnalités s’affrontent, se confondent, leurs corps se désirent, mais j’ai vraiment apprécié la tension que l’auteure instaure et qui prend de l’ampleur au fil des pages.
De plus, sous l’aspect bon enfant et l’ambiance détendue, Cecy Robson évoque des sujets plus graves notamment le syndrome stress post-traumatique (dit SSPT) et ses ravages. Ces faits sont abordés par touche sous forme de cauchemars incessants qui tourmentent l’âme de Callahan. Il est très important de prendre l’ampleur des dégâts causés par toute la violence de ces années passées au service de son pays, de la souffrance qui marque à vie l’existence de ces soldats revenus du combat. C’est une partie qui m’a énormément touchée et qui contribue à garder mon admiration pour ces hommes, intacte.
Autre point qui m’a plu dans cette histoire : l’amitié. Elle est tout simplement essentielle à Trin. De ce fait, on apprend à connaître ceux qui l’entourent depuis toujours. Cette bande d’amis a noué un lien indestructible avec le temps, ce qui m’a donné envie de faire partie de ce groupe et de ne plus jamais en ressortir.
Premier tome de la saga Carolina Beach, Inséparables est un joli coup de cœur. En effet, ce roman possède tous les atouts pour vous faire passer un très bon moment en compagnie d’un groupe loufoque, attendrissant et terriblement attachant. L’humour qui se dégage du récit ajouté à la profonde tristesse sous-jacente apporte un réel équilibre à l’ensemble et empêche le lecteur de détourner son attention de ce texte.
Je n’ai plus qu’une chose à dire : vivement la suite !
