Jodi Peters est une créature solitaire et son job de web designer n’aide pas. Il sort deux fois par semaine pour déjeuner avec son ex, qui est devenue sa meilleure amie, et de temps en temps dans un bar gay douteux pour une aventure sans lendemain, et c’est bien suffisant pour lui, non ?
Puis, il rencontre Rupert O’Neil, un pompier fraîchement divorcé. Ce dernier est visiblement seul et perdu, mais il est aussi le plus gentil des mecs que Jodi ait jamais rencontré. Ajoutez à cela le courant grisant qui passe entre eux, et Jodi ne peut s’empêcher de tomber éperdument amoureux. Il lui propose de partager son appartement douillet sur Tottenham, un véritable sanctuaire où ils pourraient créer une famille à leur manière… et pendant quatre années, la vie lui semble parfaite.
Jusqu’à ce qu’un cruel coup du sort ne lui arrache tout ça. Un moment de distraction et Jodi se retrouve à se battre pour une vie dont il ne se souvient pas, brisant ainsi le cœur de Rupert. Jodi ne le reconnaît pas… et n’en a pas envie. Alors qu’il reste très peu de l’homme qu’il aime, Rupert se raccroche aux quelques bribes de foi qu’il a encore et prie pour que Jodi puisse apprendre à l’aimer une seconde fois.
Date de sortie : 22/08/2018
Prix : 17e en broché et 5e99 en numérique
Le baiser était doux et mignon, un effleurement, tel le fantôme d’une plume. Un fantôme qui fit chanceler Jodi, qui lui coupa le souffle et fît naître en lui un besoin désespéré d’en avoir toujours plus.
La première chose qui m’a attirée dans ce roman c’est sa sublime couverture qui a immédiatement accroché mon regard. Ensuite, ce fut l’auteure de ce livre : Garrett Leigh dont j’ai entendu parler de nombreuses fois, mais que je n’avais jusqu’à présent pas eu l’occasion de lire. Alors, puisque toutes les conditions étaient réunies, j’ai jeté un œil au résumé et me suis lancée dans cette lecture qui m’a beaucoup touchée.
Le sujet n’est pas évident et il est vrai que dans un premier temps, je n’ai pas su comment me positionner par rapport à cette histoire tant ce genre de situation me semble réelle. Je m’explique : n’importe qui pourrait vivre ce genre de choses, tout le monde pourrait voir son monde basculer du jour au lendemain en un claquement de doigts. Et ça m’a fait peur, une partie de moi a été prise d’une angoisse folle qui ne m’a pas quittée d’un bout à l’autre de cet ouvrage.
C’est une magnifique romance placée sous le signe d’un amour si fort qu’il peut combattre le pire. Et lorsqu’un lien tel que le leur est en jeu, plus rien n’est insurmontable malgré les tourments, la frustration et l’incertitude qui vous accompagne. Je crois d’ailleurs que c’est ça le plus difficile à gérer, cette attente quasi infinie, sans savoir si son existence pourra reprendre son cours à un moment donné. Il est nécessaire dans ces cas là de prendre chaque jour comme il vient et d’apprécier chaque pas de fait.
Jodi et Rupert sont extrêmement attachants dans leur rapport et dans leur évolution. Je dois dire que je me suis sentie très proche de Rupert parce que sa souffrance m’a percutée de plein fouet. On oublie trop souvent qu’il n’y a pas que la vie de celui qui subit le traumatisme qui change du tout au tout, mais qu’il y a également celles de toutes les personnes qui l’entourent. Garrett Leigh reflète bien cette réalité et c’est avec beaucoup d’émotions que l’on suit ce couple à travers leur reconstruction.
L’auteure a découpé son texte en deux parties bien distinctes pour justement permettre au lecteur de bien comprendre le processus mis en place. D’un côté la frayeur, l’inquiétude et la crainte, de l’autre les doutes, l’espoir et la foi. J’ai vraiment aimé les suivre pas à pas, jour après jour. J’ai pris plaisir à les voir se relever et appréhender les événements différemment et j’ai surtout adoré la touche d’authenticité qui imprègne ce récit.
La valse des souvenirs est un roman qui m’a chamboulée par son contenu et émue par sa sincérité. Rien n’est facile, tout est à refaire, mais la vie n’est-elle pas un éternel recommencement ?
