La vie sentimentale de Julie ? Un désert, une catastrophe. La preuve : elle est seule le soir de son trentième anniversaire, avec pour seule compagnie une bouteille de vin. Elle n’a rien d’autre à faire que de se demander pourquoi ça n’a jamais marché avec les hommes…
À minuit une, l’heure exacte de sa naissance, elle attrape un cupcake qui traîne dans son placard, plante une bougie dessus et fait un vœu : « Je veux enfin comprendre les hommes. » Au réveil, le lendemain matin, son vœu a été exaucé, elle se retrouve dans la peau d’un mec : au secours !
Prix : 9e99 en broché
Les hommes qui ont traversé ma vie ne mettaient pas spontanément leur linge sale dans le bac, ne refermaient pas forcément le bouchon du tube de dentifrice après l’avoir utilisé, ne nettoyaient pas le lavabo après le rasage, ni ne tiraient la chasse d’eau après la petite ou la grosse commission d’ailleurs.
J’avais déjà vu passer la couverture de ce roman à plusieurs reprises et il a reçu beaucoup d’éloges. J’étais plutôt enthousiaste à l’idée de le découvrir.
Malheureusement, ça ne l’a pas fait du tout. Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le ton employé : poussif. L’auteure veut tellement nous faire rire que ça en devient très rapidement lourd. Du genre, dès la première page je levais déjà les yeux au ciel. Mais qui sait, l’histoire aurait pu me plaire ? J’ai poursuivi ma lecture.
Le sexisme intégré de ce roman est absolument insupportable, comme on peut le voir dans la citation que j’ai choisie pour illustrer cet avis. Clichés sur clichés s’enchaînent sur un humour de plus en plus lourd. Au lieu de me faire sourire, à défaut de rire, j’ai trop grimacé.
L’histoire est un mélange de Bridget Jones et de ces romcom où un homme se retrouve dans la peau d’une femme ou inversement. Ça aurait pu être drôle. Ça aurait pu. Mais pour ça, il aurait fallu plus de subtilité, aborder ces lieux communs et réflexions sexistes de manière plus originale. Là, on plonge dans des thèmes vus et revus, qui étaient peut-être marrants à une époque, celle où on se disait que ce n’était pas bien grave de classer les hommes comme des primaires insensibles et dégueulasses et de qualifier les femmes de délicates fleurs fragiles et émotionnelles. Aujourd’hui, pour moi en tout cas, ce n’est ni marrant ni intelligent.
En bref, je ne suis pas allée au bout de ma lecture, mais bien assez loin pour me faire une idée précise du ton général puisque je me suis arrêtée environ à la moitié. On va passer sur la petite remarque homophobe qui va bien et arrive un peu comme la cerise sur le cupcake de la jolie couverture qui cache, à mon avis, un ramassis de procédés grossiers qui ne fonctionnent absolument pas sur moi.
#F

Celui ci me fait de l’oeil depuis un moment;)….
Je vais craquer
Tente l’expérience. Il n’a pas plu à F mais chaque livre à son public 😉