Unité d’élite #2. Loraline Bradern

Alyssandra, alias Jessi, est de retour en enfer.
Prisonnière d’un cartel colombien.

Sauf que, cette fois, son équipe s’organise pour la sauver.
Avec à sa tête, Woody, bien déterminé à faire la lumière sur leur histoire commune.
Lui qui pensait Jessi morte depuis des années, le voilà confronté à une toute nouvelle réalité  : elle est en vie, fait partie du Black Squadron et reste hantée par leur passé.

Entre séduction et quête de vérité, la relation de Woody et Jessi promet d’être aussi enflammée… que périlleuse  !

Date de sortie : 25/05/2018

Editions : 

Prix : 9e99 en numérique

 

 J’ai l’impression de ne plus rien contrôler émotionnellement et ça me terrifie. Je me sens vulnérable et…ça ne me plaît pas.

 

Magnifique ! Tout simplement parfait ! Je suis totalement séduite par cette suite et pourtant, croyez-moi, ce n’était pas gagné. Entendons-nous bien, j’ai adoré le premier tome, mais j’ai eu quelques réserves à l’annonce du nombre de pages de celui-ci et je n’étais pas sûre que l’auteure puisse tenir son histoire avec autant de passion et d’intérêt que précédemment. Je me suis donc lancée avec une petite appréhension tout en ne pouvant résister à la tentation.

J’ai eu tort de douter de Loraline Bradern, extrêmement, sincèrement, indubitablement car non seulement elle a réussi le pari fou de mener à bien son texte avec tension, émotions ou encore action, mais elle l’a fait de façon si captivante que j’ai avalé ce petit pavé avec l’envie d’en avoir plus. Chose particulièrement rare et complètement dingue pour être souligné sachant que je suis du genre à ne pas aimer les sagas à rallonge.

C’est donc deux personnes à la fois similaires et différentes que nous retrouvons dans une situation plus complexe qu’il n’y parait. Je sais que certains auront du mal à comprendre les craintes et les doutes d’Alyssandra, mais personnellement j’ai trouvé son évolution logique et réaliste sachant tout ce qu’elle a vécu auparavant. Le syndrome du survivant n’est pas un mythe et il était nécessaire pour moi d’en passer par là pour que notre couple trouve enfin la voie du bonheur.

Alyssandra est dans un déni permanent qui la sécurise et lui permet de ne pas souffrir. Toutefois, je n’ai peu m’empêcher de vouloir la secouer tant il était frustrant pour moi de la voir repousser l’homme qui la fait frémir. La jeune femme a toute ma sympathie, vraiment, et ça a été un crève-cœur de la voir en prise avec ses émotions, incapables de franchir le pas et d’accepter ses sentiments.

De ce fait, le récit se concentre sur les doutes et les peurs profondément enfouies de la jeune femme qui n’arrive pas à surpasser ses angoisses. Malgré l’alchimie indéniable et l’évidence du désir qui animent notre duo, on avance pas à pas dans cette relation avec l’impression que tout peut basculer en un claquement de doigts.

Je finirai en vous disant que ce second opus d’Unité d’élite m’a apporté toutes les réponses aux questions que je me posais et bien plus encore. Loraline Bradern a couché sur papier une sublime histoire d’amour et nous prouve qu’il faut savoir prendre des risques, car on ne sait jamais de quoi demain sera fait.

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