Résumé :
Bon, soyons clairs : Ivy Wilde n’est pas une héroïne. C’est même la dernière personne que vous contacteriez si vous aviez besoin d’une aide magique, malgré ses talents.
Si ça ne tenait qu’à elle, Ivy passerait ses journées affalée dans le canapé, devant la télé, paquets de chips en main, à papoter avec son familier félin jusqu’à ce que mort s’en suive.
Mais quand elle se retrouve victime d’une erreur d’identité, elle est embarquée malgré elle à la Branche Arcane, le département d’investigation de l’Ordre Hermétique du Crépuscule d’Or.
Les problèmes se multiplient quand un objet de valeur est volé au nez et à la barbe des représentants de l’Ordre ; et le fait d’être liée magiquement à l’Adeptus Exemptus Raphaël Winter ne fait qu’empirer la situation. Il a peut-être un regard couleur saphir et le corps d’un mannequin maillot de bain, mais pour Ivy, il représente tout ce qu’il y a de soporifique dans le boulot de sorcier.
Et s’il l’oblige à retourner à la salle de sport, juré, elle le transforme en crapaud.
Date de sortie : 24/10/2018
Prix : 18e en broché et 5,99e en numérique
Brutus à Winter :
– Caresse, connasse.
– Ne vous vexez pas, susurrai-je, il appelle tout le monde comme ça.
Pour une histoire atypique, c’est une histoire atypique ! Ivy est l’anti-héroïne par excellence et ça fait plaisir à lire, pour une fois ! Fainéante, rancunière, grossière… en bref : insupportable !
Ça donne une dynamique à l’histoire qui, au début, est très entraînante et rafraîchissante. Au début seulement, car je dois reconnaître qu’à la moitié du roman, je commençais déjà à me lasser des reparties incessantes d’Ivy. Le dosage est un peu fort à mon goût et ce qui faisait l’originalité du ton au départ finit par être lourd.
Cela dit, ça n’enlève pas la qualité du fond. Nous sommes dans un urban fantasy qui rassemble tous les éléments du genre avec un petit plus propre à l’auteure. Winter est plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord et Ivy moins rebelle qu’elle ne voudrait le faire croire. La psychologie des personnages est assez fouillée pour qu’on n’ait pas l’impression de lire une autre histoire du genre.
L’intrigue a une amorce très prévisible est la suite l’est pas mal également, mais nous sommes dans un tome d’introduction et c’est normal que tout se mette en place. J’ai passé un agréable moment de lecture, peut-être pas au point d’avoir envie de lire la suite, car comme je le disais, quand Ivy a commencé à me taper sur les nerfs, ça a été le signe pour moi que c’était too much et un tome me suffira 🙂
Petite remarque : Ivy n’utilise presque jamais de négation. Ça m’a donné l’impression de lire non pas une adulte mais une pré-adolescente s’exprimer. Encore un problème de dosage à mon avis. C’est sûrement un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup (pardon) et au bout d’un moment je ne voyais plus que ça. Dommage…
Big Up au chat de Ivy qui est d’après moi le meilleur personnage du roman ! Quelle excellente idée de lui avoir fait don de la parole mais limité à quelques mots et avec en ponctuation un “connasse” bien senti. Finalement, l’auteure a verbalisé ce que tous les chats doivent penser de leur propriétaire ! Chaque intervention du chat m’a bien fait rire !
En bref, Ivy Wilde plaira sans aucun doute aux lecteurs qui recherchent une histoire atypique de sorcières modernes et décalées !
#F
