Gaby Barreto, vingt-six ans, peut être qualifiée de beaucoup de choses (loyale, sarcastique, banale et casse-pied, en fonction du membre de sa famille à qui vous posez la question), mais pas d’idiote. Quand son frère jumeau l’invite à partir en tournée avec son groupe en tant que vendeuse de produits dérivés, elle ne saute pas vraiment de joie.Sans perspective d’emploi, avec un ex-petit ami qu’elle aimerait bien castrer et sans la possibilité de partir de la maison de ses parents à Dallas… il serait idiot de dire non à la chance de sa vie. Deux groupes, trois continents, une tournée.
Passer les quatre-vingt-dix prochains jours avec trois crétins qu’elle adore et huit parfaits inconnus, ce n’est pas la mer à boire, si?
Si seulement le chanteur du groupe en tête d’affiche n’avait pas de tatouages… une forte personnalité… un corps fantastique… et s’il n’était pas si drôle… Soyons réalistes : Gaby n’a jamais fait le poids face à Sacha Malykhin.
Date de sortie : 5 Décembre 2018 en numérique et 07 Janvier 2019 le broché
Editions :Collection Infinity
Prix : 18,00€ le broché et 5,99€ le numérique
Mon esprit criait « danger ! » mais mes ovaires hurlaient « nue, maintenant ! »
Quand je choisis un livre, c’est en premier lieu la couverture qui doit attirer mon attention, ensuite je lis le résumé et je vois si je connais l’auteur. Bon, je vous l’avoue, peut-être pas toujours dans cet ordre-là mais ce n’est qu’un détail ! Ici, j’avais déjà découvert l’auteure avec son roman Cultissime, qui m’avait principalement ennuyée. Mais comme on dit, il ne faut pas rester sur une déception et il me donnait vraiment envie de le lire, donc je me suis laissée tenter. Et bien, c’est un second insuccès pour moi… Malgré un contexte que j’adore, une écriture agréable et fluide, des personnages hauts en couleur, on retrouve un schéma identique au précédent roman de Mariana Zapata, et au cours de ma lecture quelques détails qui m’ont contrarié ont gâché mon plaisir.
Dès les premières pages l’auteure nous immerge dans le milieu musical, alors pour moi qui suis une fervente fan de cette atmosphère j’étais plus que ravie de voir qu’elle ne perd pas de temps et nous plonge directement dans la tournée de Rythme et Accords. Malgré cela, je suis mitigée face à la personnalité des personnages environnants, car autant je les ai apprécié, autant je n’ai pas toujours adhéré à leur humour douteux voir lourdingue dans certains passages qui n’ont pas eu l’effet escompté sur moi, mais qui m’ont plutôt fait hausser les sourcils et grimacer, même si à l’occasion j’ai eu quelques éclats de rires il faut le dire. L’amour vache omniprésent m’a fait grincer des dents à de nombreuses reprises. Au début cela est distrayant mais à la longue, je ne l’ai plus savouré à sa juste valeur…. Ce sont ces passages qui pour moi bâclent les moments de tendresse et de douceur.
Gaby est le personnage fort dans ce duo, pourtant on lui découvre une fragilité, et alors qu’elle accepte ses sentiments vis-à-vis de Sacha, ses doutes vont la pousser à essayer tant bien que mal de les gérer et surtout de les garder enfouis afin de ne pas nuire à cette amitié nouvelle. Elle m’a totalement bouleversé face à cette retenue douloureuse pour elle. Sacha est le personnage le plus posé de cet entourage rocambolesque à trop forte dose. Il a ce côté mystérieux qui plaît et attire à coup sûr.
Une nouvelle fois, la romance n’est pas mise en avant dans ce roman, et pour ce qui est de mon ressenti personnel, elle arrive bien trop lentement et trop loin dans le récit pour pouvoir apprécier en intégralité l’histoire. Cependant, une belle amitié voit le jour et Gaby, malgré son caractère sans filtre et ses traits de garçon manqué, a réussi à me toucher lors de ses réflexions sentimentales.
Vous comprendrez que ce roman ne m’a pas séduite dans son intégralité. Je regrette cette romance trop tardive et les touches d’humour assommantes. J’ai tout de même apprécié l’ambiance générale, néanmoins je garde un arrière-goût d’inachevé pour diverses scènes et je me questionne encore sur d’autres qui à mon sens n’ont pas leur place dans le récit au détriment de celles que j’aurai aimé voir plus développées.
