J’ai eu le plaisir d’interviewer Charlotte Orcival à l’occasion de la sortie de sa nouvelle romance Ma folie la plus sage.
Bonjour, Charlotte ! Merci de prendre un peu de votre temps afin de répondre à ces quelques questions. Pour être honnête avec vous, Ma folie la plus sage est le premier livre de votre répertoire que je découvre. Alors, pour moi et les autres lecteurs qui ne vous connaissent pas encore, pourriez-vous nous parler un peu de vous ?
Je suis l’auteure de 4 romans et quelque (il y a quelques nouvelles en plus ici ou la), j’ai aussi un « day job » que j’aime beaucoup dans la communication. Je vis à Paris avec un mari, deux enfants et deux chats et lire est ma deuxième passion après l’écriture.
Quel a été le déclencheur qui vous a poussé à commencer l’écriture ?
C’est l’écriture qui m’a choisie quand j’étais enfant. J’avais besoin d’un moyen d’expression et l’écriture s’est imposée. Mais le truc c’est que pendant très longtemps, je n’ai écrit que pour moi. Je n’avais pas assez confiance. Pas assez d’endurance aussi pour terminer mes projets. Jusqu’à l’année 2015, où j’ai décidé de finir un roman, « Forever Young » et de le faire lire. Voilà, c’était parti
Dans quel état d’esprit êtes-vous à la sortie d’un de vos romans ?
Ce sont les montagnes russes. La joie puis le stress puis la peur puis l’excitation. J’alterne à peu près tous les stades. Je crois que la manière de me canaliser dans ces cas-là, c’est de beaucoup bosser. De faire le maximum que je puisse faire pour que la sortie du roman se passe bien.
Vous arrive-t-il de retranscrire à l’écrit des faits de votre vie personnelle ?
Ça arrive. La question des expériences autobiographiques, surtout dans les premiers romans, est récurrente. Au fond, je n’écris que sur des situations, des thèmes qui m’intéressent et donc souvent, c’est en lien avec les expériences que je vis ou que des personnes autour de moi ont vécu. Mais je ne fais pas d’autofiction. Je rajoute des paillettes, des confettis à mes histoires pour me faire rêver !
Où recherchez-vous votre inspiration ?
J’ai un thème, une idée qui me plait et ensuite, je passe du temps à faire des recherches à son sujet. Ca prend plein de formes différentes mais ça nourrit toujours mon inspiration initiale. J’organise des voyages pour visiter des lieux, je sonde Google pour trouver des infos inédites, je lis des biographies de personnalités qui sont en rapport avec mon thème. Je prends tout et j’en fais mon truc.
A notre époque on est très technologie, êtes-vous plutôt ordinateur ou papier pour vos écritures ?
Principalement ordinateur (et téléphone !). Avec une fidélité tout de même à l’écriture sur des carnets qui me servent à gribouiller, à planifier, à structurer mes histoires.
Ecrivez-vous toujours avec un point de vue omniscient, comme pour Ma folie la plus sage ? Et pourquoi ce choix ici ?
J’ai tout essayé et je n’ai pas de préférence. Je sais juste dire que tenir tout un roman avec un personnage à la première personne qui tient la route de bout en bout est plus difficile (en résultat pour les lecteurs) mais que j’ai adoré le faire. Pour Forever Young, le point de vue est celui de Anna, 13 ans au début dont j’ai fait évoluer la voix au fur et à mesure de son histoire et surtout parce qu’elle grandissait. Pour Et tes larmes retenir, Julien parle et vous parle et j’ai adoré le défi que représentait pour moi une voix masculine. Pour Ma folie la plus sage, le point de vue omniscient s’est imposé car je voulais absolument alterner les points de vue des deux personnages principaux que sont Lenny et Julia. Ils sont deux à vivre un truc inouï (tomber amoureux pour de vrai et pour la première fois sans doute) et je voulais donner accès à tout ce que cela provoque en eux.
Quelles scènes aimez-vous le plus écrire ?
Sans hésitation, les premières rencontres. Les débuts. Les frémissements de l’amour.
Qu’est-ce qui vous a inspiré l’histoire de Julia et Lenny ?
Alors, je ne veux pas sembler manquer de modestie mais le fil conducteur de mon inspiration, c’est « Romeo et Juliette » de Shakespeare. Dans ce roman, je voulais raconter l’amour jeune. L’amour fou. L’amour qui change tout. Vécu par des personnages qui n’ont pas compris encore que c’est en train de leur arriver.
Je voulais raconter Roméo et Juliette dans une Vérone globalisée, de Paris à Vancouver, de Londres à Dublin. Dans un monde où le virtuel des réseaux sociaux et des échanges à distance a remplacé les inimitiés criminelles des Montaigu et des Capulet.
Si vous deviez décrire en un seul mot Ma folie la plus sage ?
Solaire. Parce que même si rien n’est facile, l’amour dans cette histoire est lumineux, chaleureux.
Encore un fois un très grand Merci à Charlotte pour son temps consacré à ce petit jeu de questions/réponses.
Ma folie la plus sage est disponible dès aujourd’hui en broché et numérique . Vous pourrez également retrouver ma chronique le 5 janvier sur le blog !!
