Résumé :
À l’automne fleurissent les bruyères et l’amour…
Pour préserver sa fille, Katel était prête à se sacrifier en acceptant un mariage de convenance avec le baron Darren Seton, le séduisant frère du laird. Mais, pour consentir à cette union, Katel avait imposé une seule règle : ne jamais partager la couche de cet homme. Pourtant, ce soir, en voyant Darren pousser la porte de sa chambre, sans doute inspiré par le fol espoir de lui dérober un baiser, elle se surprend à plonger dans l’océan de ses yeux clairs. Et à désirer ce geste tendre plus que tout, alors qu’il briserait la seule résolution qui guide désormais sa vie.
Sortie : 01/03/2019
Achat : 7,90€ en poche et 5,99€ en numérique
Editions : Harlequin Collection Victoria
Le vent agitait les bruyères en vagues successives ; c’était comme une mer rose et mauve tout autour d’elle. Une mer parfumée, où elle avait envie de plonger, pour oublier, tout effacer et renaître, nouvelle et pure.
Cela faisait un petit moment que je voulais tenter l’expérience de la romance historique. Alors, à l’occasion du Salon du Livre de Paris, je me suis accorder cette petite nouveauté qui m’avait fait de l’œil. De plus, petit bonus, j’ai pu rencontrer l’adorable Penny Watson Webb et faire dédicacer mon exemplaire. Vous l’avez sans doute remarqué, habituellement, je suis plutôt du genre classique et lis des romances contemporaines. Contre toute attente, j’ai vraiment apprécier ce changement temporel.
Cependant, je dois vous avouer que j’ai mis du temps à entrer dans l’histoire et à me repérer quant aux différents et nombreux personnages. Le chant des bruyères est le quatrième et dernier tome de la saga Héritiers des Larmes, donc, même s’il peut se lire indépendamment, j’ai bien vu que chacun avait déjà fait leur petit bout de chemin. L’auteure suscite notre intérêt sans donner trop de détails sur les autres récits, afin de nous laisser les découvrir si le cœur nous en dit.
Le début remet en mémoire les tomes précédents, d’où ma désorientation temporaire. Le but pour Katel est de mettre en sécurité le bonheur de sa fille au péril de sa vie. Elle va alors sacrifier la sienne en prenant Darren pour mari, sans savoir que cela allait donner un magnifique tournant à son avenir. Cette femme brisée et ternie par les affres de son passé va se voir retrouver la lumière grâce à Darren. De son côté, cet homme charismatique fait preuve de patience et de galanterie envers elle. Il est très respectueux de sa pudeur tout en lui dévoilant son côté espiègle pour la mettre en confiance au fil de leur vie commune.
J’ai vraiment apprécié de voir deux héros d’âge mûr qui ont déjà une expérience de la vie. L’évolution que donne Penny à ce couple apporte beaucoup de douceur mais également son lot de souffrances. Leurs vécus, leurs émotions et leurs déclarations m’ont fait verser quelques larmes, je l’admets. Ils m’ont énormément bouleversée à la vue de cette complicité évidente et pure qui se construit sur un secret synonyme d’infamie pour Katel et provoque alors douleurs et doutes. Ici, est dénoncé la rudesse avec laquelle les femmes étaient traitées auparavant. Et c’est d’autant plus difficile à en être témoin, que le fait de savoir qu’il s’agit de la réalité de leur quotidien.
Il y a énormément de protagonistes en scène dans ce dernier opus. Si j’étais un peu perdue au départ, je leur ai trouvé à tous leur importance où chacun à son rôle. Katel va devoir se faire accepter au sein de la famille de Darren mais également de ce nouveau pays où elle l’aura suivi. La médecine d’antan et les dons de voyance ont éveillé ma curiosité et cela a était très appréciateur.
Le chant des bruyères est une romance historique émouvante et pleine d’espoir en dépit de l’évocation de sujets difficiles, où les personnages réapprennent à s’aimer et à aimer grâce à cette seconde chance qui leur est accordée par hasard. Même si je me suis parfois sentie larguée entre les différentes alliances et tous ses noms qui défilent, l’histoire en elle-même m’a totalement conquise.
