Gagnant Prix du Suspense Psychologique 3e Edition 2019 présidé par Bernard Minier.
” Un univers, une écriture. Emballant et captivant ! ” Bernard Minier
Un photographe solitaire atteint d’une maladie le contraignant à voir le monde en noir et blanc enquête sur la disparition de son ami, et se retrouve confronté à un mystérieux tueur se faisant appeler le Tailleur de sel…
Gagnant Prix du Suspense Psychologique 3e Edition 2019
Date de sortie : 11/04/2019
Prix : 19e95 en broché et 13e99 en numérique
Il retourna la photo. Un dernier élément lui avait échappé dans l’obscurité de l’appartement de Claude. Il y avait une phrase, écrite au crayon à papier. Une phrase dont il ne saisissait pas le sens, mais qui lui fit froid dans le dos. “L’hiver, je fais souvent des rêves.”
Grand prix du suspense psychologique 2019 Gwenael Le Guellec est une plume à découvrir et à suivre, car le Monsieur a le sens du détail et du mystère. Un peu impressionnée, je dois le dire par l’épaisseur de ce roman, mon appréhension s’est bien vite transformée en passion tant il a su m’emporter et m’immerger dans un thriller mitonné aux petits oignons.
Dès les premiers instants, j’ai été captivée par le personnage de Yoran Rosko. Sa particularité le pousse à voir notre monde différemment et les choses sous un autre angle, ce qui le rend d’autant plus captivant. C’est un homme qui ne lâche rien, un ami qui cherche des réponses coûte que coûte et qui compte bien trouver les réponses à ses questions. Au fil des pages, je l’ai admiré et me suis beaucoup attachée à lui.
L’auteur a pris le parti de baser son histoire à Brest et a joué le jeu jusqu’au bout. Moi qui n’ai jamais visité le coin (mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque) je dois reconnaître que j’en connais plus sur cette ville que sur mon propre village. Toutefois, ne pensez pas que toutes ces informations alourdissent le texte, car bien au contraire, elles apportent du cachet à l’ensemble et permettent de bien situer les faits. D’autant que, croyez-moi, chaque détail compte dans ce genre de situation.
On pourrait se dire qu’il faut s’armer de patience lorsque l’on entame ce livre. Seulement voilà, à aucun moment je n’ai éprouvé d’ennuis lors de cette lecture. Les pistes se brouillent subrepticement de sorte qu’une multitude d’interrogations se pose et nous pousse à avancer pour connaître enfin le fin mot de l’histoire. Au fil des chapitres, la tension imprègne nos pores, l’ambiance devient aussi glaçante que la pluie qui s’abat et c’est une enquête sous la houle des éléments que l’on suit avec avidité.
De plus, pour réellement vous plonger dans l’ambiance, Gwenael Le Guellec a concocté une playlist incroyable qui accompagne Yoran dans sa quête de vérité. De quoi ravir nos yeux et nos oreilles,
Armorican psycho est le genre de roman impossible à lâcher jusqu’à la dernière ligne. Le contexte est prenant, l’atmosphère qui s’en dégage est sombre, angoissante. C’est un récit captivant que l’auteur nous offre et qui vous filera, j’en suis sûre, des frissons dans le dos.
Une belle découverte donc qui me donne envie, d’ores et déjà, de lire d’autres ouvrages de cet écrivain. Chaque chose en son temps, bien évidemment, je vous laisse, tout d’abord, savourer ce texte et vous faire votre propre opinion sur cette histoire.
