Résumé :
En parallèle de son travail à la pâtisserie familiale, Rosie appartient à une équipe de chasseurs de fantômes. Au coeur du Bayou de Louisiane, les histoires de revenants se lisent sur de nombreuses lèvres… Quand Rosie a écho d’une étrange affaire liée à la maison voisine de Lucian De Vincent, elle se demande comment y pénétrer. Lors d’un bal masqué, elle tombe sous le charme de Devlin, surnommé “le Diable”, qui n’est autre que le frère de Lucian. Si le ténébreux jeune homme accepte de l’aider, Rosie pourra entrer dans la demeure hantée et mener à bien sa mission. Or, bien que profondément troublé, Devlin se méfie…
Sortie : 16/10/2019
Éditons : J’ai Lu
Lien d’achat : 14,90€ en broché et 11,99€ en numérique
Dans la vraie vie, le fameux “ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants” se réalisait rarement. De nombreuses personnes n’y avaient jamais droit. C’était souvent tour le contraire.
Juste pour ce final, je suis ravie d’avoir terminé cette saga aussi époustouflante, que je vous conseille fortement ! Si vous ne connaissez pas encore les frères De Vincent, il n’est pas trop tard. Cependant, il est impératif j’ai envie de dire, de lire ces trois tomes dans leur ordre de publication car il y a un fil conducteur que l’on suit au fil des tomes. Même si c’est à travers un couple différent, cela a son importance.
Depuis le début de cette saga, les frères De Vincent mettent au défi la malédiction de leur famille. Et c’est enfin au tour de Devlin de nous montrer qui il est vraiment. Jennifer L.A ne pouvait pas faire autrement que de garder le meilleur pour la fin ! Son personnage m’avait énormément intriguée précédemment. Son indifférence, son recul, l’intensité qui se dégage de lui nous attire indubitablement. Hooo il est tout ça à la fois, mais j’ai tellement aimé le voir déstabilisé par Rosie, grâce à qui on va pouvoir creuser sa carapace. Tous ses agissements ne sont pas vains. Derrière cette froideur, il est d’une loyauté sans faille envers ses frères. Son besoin de protection, mais aussi de les garder dans l’ignorance de la noirceur dans laquelle ils ont grandi, le plonge dans des eaux troubles.
Rosie est très spéciale. Elle se différencie de par son métier farfelu qui bien entendu toute sa place ici, mais aussi par l’intéressement qu’elle inspire à Devlin. On ne peut croire qu’en la destinée pour ces deux-là. Le hasard n’entre pas en jeu, et dans ce genre de récit, j’ai envie de croire à tout. Aux esprits, à l’au-delà, ce quelque chose après la mort. Bon j’avoue, je suis de nature trouillarde donc j’ai bien eu quelques frayeurs. Mais j’étais tellement aspirée par l’histoire que j’avais envie de ressentir cette impression de vivre les évènements avec eux.
En dehors des faits étranges et inexpliqués qui nous tiennent en haleine depuis Troublée, la romance est à l’image de ces deux protagonistes : intense et compliquée. Rosie fait tout son possible pour ramener Devlin dans la lumière, tout en essayant de faire table rase du passé afin d’aller de l’avant. Ce sont deux êtres extrêmement touchants. On se rend compte que Devlin a vécu et vu trop de choses et Rosie n’a pas été gâtée par la vie. Malgré cela, ensemble on voit cette compatibilité, cette complémentarité.
Un frisson d’effroi a pris place dans tout mon corps à la lecture de ce levé de rideau où les masques tombent et les révélations sont ahurissantes. Les actes auxquels nous avons été témoins se révèlent sadiques, malsains et immoraux. Pourtant, c’est ce qui fait la perfection de ce dernier mais également des précédents tomes. Toutes les pièces du puzzle sont enfin assemblées. J’en ai d’ailleurs encore la chair de poule à l’heure où je vous écris ces quelques lignes… Il n’y a pas de mots, c’était inattendu et parfait.
Ce dernier tome met LE point final à cette saga. Un final bien au-delà de mes attentes, dont j’ai été totalement prise au dépourvu. Mais quelle surprise ! Une saga prenante, qui nous plonge dans des abysses obscurs au dénouement sombre et vicieux. Jennifer L. Armentrout m’a conquise autant par les romances que par cette atmosphère lugubre qu’elle instaure de bout en bout.
