Résumé:
Elle est leur captive, il sera son sauveur.
Seule, sur une route déserte, Christy tombe en panne au milieu des forêts de l’Arkansas.
La jeune femme est kidnappée par un groupe de miliciens aussi dangereux que cruels, et tout bascule. Elle devient leur esclave, sans valeur, sans identité.
Alors que sa vie ne tient plus qu’à un fil, elle doit son salut à Tiger, le numéro 3 de l’organisation, aussi beau que dangereux, un homme violent et implacable.
Une situation étrange s’instaure entre eux. Vrais sentiments ou syndrome de Stockholm ?
Et si pour lui tout n’était qu’un jeu, et Christy une jolie proie à tourmenter avant de lui porter le coup de grâce ?
Sortie: 30/09/2019
Éditions: 
Achat: 4,99€ en Numérique
Survivre, a ordonné mon instinct. Minute après minute. Heureux après heure. Me rapprocher du moment où je réussirai à m’enfuir pour retrouver la liberté.
Je vais être honnête, au début de ce roman je me suis posée beaucoup de questions sur le personnage principal féminin, Christina.
Je la trouvai insondable, détachée, avec tant de retenu qu’il m’était difficile de savoir que penser d’elle. D’autant qu’elle était la victime dans cette histoire, je m’attendais donc à plus d’impression, d’émotion, de compassion quant à ce personnage.
Et puis, son chemin va croiser celui de Tiger.
Et là, il y a un changement qui s’opère. Il n’est pas radical, mais s’immisce peu à peu dans le ressenti lecture: Christina, en relatant ce qu’elle vit, devient, de fait, la narratrice de cet homme si avare en paroles et dont, pourtant, les actes sont bien plus éloquents!
C’était comme si l’auteure, Pauline Libersart, s’était servie de la voix de Christina pour faire connaître Tiger et nous mener à la découverte de ce dernier: elle va analyser ses silences, étudier ses actes, essayer de le comprendre. Grâce à elle, il va intriguer et éveiller de réelles émotions.
Mais ne vous méprenez pas, cette histoire est bien celle de Christina et de Tiger! Et quelle histoire!
Un décors qui détonne.
Une première rencontre qui ne sera pas des plus banales: elle sera remplie de bien plus de violences, de dangers et de persuasions que de sécurités, de garanties et de libertés.
Un mot clé: la protection, un échange de procédé permettant à chacun d’obtenir quelque chose.
Mais au jeu du donnant donnant, va se succéder le jeu du chat et de la souris. Et la grande question sera de savoir qui, de Christina ou de Tiger, sera le chat ou la souris, car cette histoire va s’avérer être bien plus complexe qu’il n’y parait.
Être prisonnier n’est pas toujours synonyme d’asservissement. On peut aussi être prisonnier de sa vie, que ce soit volontairement ou pas, consciemment ou pas. Et être sauvé n’est pas toujours aussi facile, évident, voulu…
Pourtant, le jeu n’en vaut-il pas la chandelle?
Ouh là là, c’est un livre pour moi ça ! Et hop, le voilà dans ma Wish-List 😉