Un amour puissant, envoûtant… interdit…
Eliza est une éternelle optimiste. Malgré le décès de son père et le douloureux chagrin qui en a suivi, elle a su garder la tête haute. Lorsque sa mère lui annonce qu’elle a refait sa vie et lui propose d’emménager chez son compagnon Stefen, un veuf riche et adorable, Eliza y voit, là, une occasion en or afin de changer d’air et profiter de son année sabbatique avant son retour à l’Université. Une nouvelle vie. Une nouvelle maison. Une nouvelle famille. Et surtout, une nouvelle ombre au tableau. Liam, un demi-frère aussi ténébreux qu’envoûtant… enfermé 24 h/24 dans cette immense villa, un bracelet électronique à la cheville…
Date de sortie : 25/09/2019
Achat : 4,99 € en Numérique & 21,99 € en Broché
Lorsque plus aucun bruit ne brise le silence, l’on jurerait que le baiser vient de s’envoler, tel un rêve impossible à capturer, loin de nous, loin de tout. Comme s’il n’avait jamais existé. Comme si tout redevenait comme avant. Maintenant, il ne reste plus qu’un demi-frère et une demi-sœur, désunis face à la vision merdique de la société, veillant néanmoins l’un sur l’autre dans un univers où les menaces tombent de partout.
Il vous arrive d’acheter un roman, parce que la couverture vous a plu, ou parce que le résumé vous a intrigué, et puis l’avoir mis de côté en attendant la suite et fin ? Il vous arrive, du coup, en commençant le premier tome de la dite duologie d’avoir complètement oublié de quoi parlait l’histoire, mais, le commençant, malgré tout, sans vous en soucier, car, s’il est dans votre bibliothèque, c’est que vous vouliez le lire, non ?
Moi, je suis une adepte de ce genre de chose. Et « À jamais plus de cinq cents mètres #1 » de Jessica Hailey fait partie de ces romans dans ma bibliothèque.
Alors me voilà, ouvrant ce livre sur un prologue… Un prologue qui m’interpelle instantanément, dans le sens où Eliza, personnage principal féminin, s’adresse directement au lecteur. Vous voyez ce que je veux dire ?
Bref, c’est parti pour une lecture avide, à la découverte de la vie d’Eliza, jeune fille optimiste, très optimiste, en fait d’un optimisme à la limite du supportable. Tout comme Liam est d’un désagréable détestable ! Puis, ces deux-là vont se lancer dans un tango effréné : deux pas en avant, trois en arrière. Je me suis alors agacée, énervée et surprise à râler sur ces quelques premiers chapitres relatant leur rencontre puis l’évolution de leur relation. Pourtant, impossible de lâcher mon livre. Je ne comprenais pas Eliza, je n’arrivais pas à la cerner, autant d’optimisme… Et même si je la trouvais intelligente, intéressante et généreuse, elle avait tendance à m’agacer… Quant à Liam, je l’ai carrément détesté… À souffler le chaud et le froid, et plus d’une fois, il m’avait perdu… Et puis, voilà… Voilà, en quoi j’apprécie la plume d’un auteur… Au fil des lignes, et sans même m’en rendre compte, mon sentiment envers eux a changé… Tout en douceur, sans avertir, j’oserais même dire avec une intelligence sournoise, l’auteure a réussi à toucher mon indulgence, ma compassion, mon cœur, et surtout ma curiosité, toujours plus de curiosité !
Car si même l’optimisme d’Eliza devient contagieux, peut-il réellement survivre à tout ? À la trahison, aux mensonges, aux complots, aux dangers ? Si Liam et Eliza arrivent à cohabiter, s’entendre et s’apprécier, est-ce que ce sera suffisant pour abattre les obstacles auxquels ils seront confrontés, mais aussi ceux qu’ils vont se créer ?
Tant de questions, de fêlures, d’attentes à la fin de ce tome…
Mais comme je vous ai dit, j’attends souvent la suite et fin avant un commencement, donc… Sans plus attendre, je vais me plonger dans « À jamais plus de cinq centimètres #2 » ! Car, pour sûr, l’auteure a su me faire apprécier Eliza et Liam, et ma curiosité quant à leur avenir n’en est plus qu’éveillée !
