Le voleur de baisers de L.J. Shen

Résumé :

Elle ne lui était pas destinée.

Être la fille d’un parrain de la mafia italienne de Chicago fait de la toute jeune femme une personne à part. Francesca va vite le découvrir que son avenir qui semblait tout tracé va être bouleversé par un homme qu’elle ne connaissait même pas.

Depuis son plus jeune âge, elle rêve d’épouser un homme qu’elle connaît depuis toujours : comme elle, il appartient à une famille criminelle ; ils s’aiment et ont la même vision de la vie.

Mais le sénateur Wolfe Keaton a d’autres projets pour elle. Cet avocat a une revanche à prendre sur la famille de Francesca et il a bien l’intention de l’utiliser comme un pion dans la partie d’échecs qui l’oppose au père de la jeune femme. Pour cela, il veut en faire son épouse.

La voilà obligée d’oublier tous ses projets, celui qu’elle est sûre d’aimer, sa liberté.

Wolfe estimait avoir pensé sa vengeance jusque dans les moindres détails. Mais il a sans doute sous-estimé Francesca et les sentiments qu’elle lui inspire.

Date de sortie : 07/12/2019

Éditions : Hugo Roman

Achat : 4,99 € en Numérique & 17 € en Broché

 

 

 

Je me sens en sécurité, mais pas tranquille. Désirée, mais pas voulue. Admirée, mais pas aimée.

 

 

Pour que les choses soient bien claires : « Le voleur de baisers » de L.J. Shen a volé ma raison, mon cœur, mon âme.
En refermant ce roman, il est difficile de poser un sentiment cohérent, car tant de sentiments se mêlent, s’identifient, se fondent au cours des lignes, qu’on finit la lecture vidée, tellement ce que l’on ressent au fur et à mesure de l’histoire est fort.

Et si je vous disais déjà, de quelle histoire il s’agit. Il est question d’une jeune femme de 19 ans, Francesca Rossi, naïve car surprotégée de l’environnement dans lequel elle a grandi, soumise, façonnée, éduquée pour devenir un ornement au bras d’un homme puissant, qui sera choisi par sa famille. Elle aurait pu être prétentieuse, imbue d’elle-même, arrogante… Mais voilà, tous les strass, les paillettes et les apparences clinquantes n’ont pas terni son côté candide, nature, fleur bleue. Elle croit au grand amour, en l’Amour de sa vie trouvé à travers un baiser. Elle a ce petit quelque chose qui la rend attachante, qu’on a envie de protéger. Protéger du grand méchant loup, de Wolfe Keaton, sénateur de 30 ans, cynique, à la recherche de vengeance, d’ascendance, de destruction.
Leur première rencontre ? Lors d’un mariage, autour d’une table, dans un environnement raffiné. Ils vont faire connaissance par le biais d’une joute verbale qui m’a coupé le souffle ! Car soyez assuré qu’aussi bien élevée et respectueuse que Francesca puisse être, elle sait se rebeller, s’affirmer, se défendre. Du moins, elle en est persuadée… Cette rencontre va tout changer. Définitivement pour elle, mais à bien y regarder, pour lui aussi.
Les chapitres qui suivent m’ont transportée hors du temps. Est-ce l’ambiance générée par Chicago et son engagement entre criminalité et politique ? La confrontation entre modernité du XXIe siècle et les traditions archaïques de la famille Rossi qui m’ont ramenée au XVIIIe siècle ? Les discussions sarcastiques, blessantes, intenses, entre Francesca et Wolfe, les affronts, les suspicions, les incompréhensions dues à leurs silences partagés entre prise de pouvoir et perte de liberté ?

Et puis, il y LE chapitre, celui qu’on ne veut pas lire, celui qu’on n’imagine même pas, celui qu’on ne veut pas croire, qu’on ne peut pas croire, et qui pourtant, va être le début de quelque chose d’horrible, de terrible, de puissant, de grand. Qui va faire de Wolfe, un être écœurant, ignoble, infâme. Qui va anéantir, ravager, changer Francesca. Qui m’a mis les larmes aux yeux, la colère dans l’âme, l’incompréhension dans mon cœur.

Francesca rêvait d’un amour beau, partagé, idyllique. Elle va vivre un amour « méchant, vrai et douloureux “.
Wolfe rêvait de vengeance, de destruction, de puissance : ‘je n’ai jamais fait semblant de te mériter. Je t’ai prise, point barre. ‘Il ne s’attendait pas à rencontrer Némésis, ‘qui distribue la joie et le malheur. ‘
Je rêvais d’une histoire de princesse qu’un chevalier sauverait d’un baiser. J’ai lu un roman sur ‘un baiser. Deux hommes. Trois vies. Entremêlées. ‘

J’ai lu une histoire d’amour bien loin d’être fleur bleue, et pourtant… en tout point passionnée et passionnante.

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