Résumé :
Ils n’ont rien en commun… sauf le désir.
Casey est l’étoile montante du freefight, en chemin pour les Jeux olympiques.
Il est implacable, tourmenté et mystérieux.
Aria est nageuse, déterminée et tendue vers un seul but : remporter les Jeux.
Entre eux, c’est électrique et puissant dès le premier regard.
Céder au désir, c’est une évidence. Admettre ses sentiments ? Ce sera la plus grande épreuve de toutes !
Date de sortie : 07/12/2019
Éditions : 
Achat : 4,99 € en Numérique
Le silence s’étend autour de nous et notre différence me frappe plus que jamais. lui, ténébreux, désinvolte, fort, entouré. Moi, abîmée, entêtée, frêle, solitaire.
« Un, deux, trois, inspiration… “
Ce n’est qu’en refermant ‘Savage ‘de Sonia Eska que je me rends compte, qu’en fait, ma lecture s’est faite en totale apnée.
Retenir son souffle, attendre le prochain chapitre avec palpitations, fendre les lignes au son de mon cœur battant dans mes oreilles, ou se fissurant dans ma poitrine, émerger en attendant l’indice qui m’éclairera quant aux comportements de certains personnages, me hisser hors de l’histoire pour enfin toucher du doigt un podium d’étoiles en or, en argent ou en bronze… C’est comme ça que j’ai failli me noyer dans cette histoire.
En fait, je dirais plutôt qu’il s’agit de deux histoires qui avancent comme deux nageurs, chacun dans son couloir, suivant sa ligne blanche au fond du bassin, mais qui vont être affecté et ressentir les éclaboussements engendrés par le combat de l’autre. Ainsi sont construits les chapitres d’ailleurs. Tour à tour, Aria, la sirène, et Casey, le freefighter, se dévoilent l’un après l’autre dans des chapitres où ils avancent séparément sur leur propre chemin, avec leurs propres problèmes, défis et secrets. ‘Un fossé nous sépare malgré notre proximité, deux opposés qui se cherchent, s’attirent, s’accordent, mais ne se comprennent pas. ‘Mais quand ils vont se croiser dans un chapitre, ce moment-là leur appartiendra, silencieusement, intensément.
Ils vont se retrouver, tous deux, aux Jeux Olympiques dans deux disciplines différentes (le freefight et la natation). C’est une partie du livre dont la lecture fut un réel plaisir. Un dosage parfait entre réalisme et romance. Des échauffements aux entraînements, en passant par le Jour J d’une compétition, ainsi que l’après Jeux. Découvrir les peurs, les faiblesses physiques comme psychologiques, les attentes que ce soit du compétiteur, mais aussi de son staff. De l’adrénaline pure. D’autant plus quand Aria et Casey vont se retrouver pris dans cet engrenage de compétition, mais aussi d’intense attirance.
Ces deux êtres (‘Lui et moi. Deux opposés. Deux improbables. ‘) vont se chercher, se découvrir, se confronter, s’analyser. Je me suis littéralement perdue avec eux, dans leurs regards, leurs silences, leurs mots, leurs doutes. Est-ce qu’une âme peut en reconnaître une autre ? J’ai vécu espoir, victoire et défaite que ce soit sur le plan personnel, vis-à-vis de leurs proches, en compétition ou avec leur rencontre.
Et finalement, quand les Jeux seront terminés, vainqueur ou perdant, que va-t-il advenir de cette histoire entre eux : une parenthèse, une direction ? Y a-t-il une possibilité d’avenir pour Aria et Casey ? Un avenir commun, ensemble ? Pas si simple, quand challenges et secrets se battent l’un contre l’autre, et non pas l’un pour l’autre. Certains combats nous appartiennent-ils réellement ? Certains secrets doivent-ils être révélés, noyés, combattus, acceptés ?
Des sujets abordés dans ce roman, aussi difficiles que douloureux, atroces qu’inconcevables, fictifs que réels, m’ont fait souffrir, c’est un fait. On ne peut rester de marbre face à de telles blessures. Mais, il m’a suffi de suivre la plume de l’auteur, parsemant l’histoire, çà et là, de moment de sourires, de rires, de plaisirs, de joies, et sans m’en rendre compte, je tournais la dernière page.
Cette histoire est ‘de celles qui marquent par leur singularité et leur authenticité ‘.
‘Promets-moi de suivre ton cœur, peu importe l’endroit où il te mènera, ‘. Je suis ravie que mon cœur m’ait mené jusqu’à ‘Savage’ !
