Eliza Knox – Tome 1: Veuillez rendre l’âme de Fleur Hana

Résumé:

Depuis que Dieu est mort c’est la merde, et ça ne risque pas de s’arranger.Trois siècles à faucher des âmes en solo pour Lucifer, et ma seule récompense est de me coltiner un (boulet) de stagiaire. En bonus, un titre (foireux) d’ambassadrice me tombe dessus pour représenter l’Enfer à San Francisco. Ça m’apprendra à tourner le dos aux péchés capitaux! Cerise sur le gâteau (de mon désespoir), des (abrutis) de métamorphes disparaissent dès mon premier jour.Ma mission ? Maintenir l’équilibre cosmique… (et accessoirement ma santé mentale).En plus, j’ai même pas prié que les anges se sont pointés, dont un (chiant) à se damner. Dieu a bien fait de se tirer, je vous le dis…

Date de sortie: 07/03/2020

Achat: 4,99€ en Numérique

 

 

 

Il n’y a pas de bien ou de mal. Il y deux faces d’une pièce: l’une n’existe pas sans l’autre. Tout est subjectif et dépend de la façon dont tu veux voir les choses. Les péchés ne sont ni bons ni mauvais, ils sont. C’est par ail pour les vertus.

 

Avec « Eliza Knox », Fleur Hana a fait écho à mes croyances d’enfant, mon imagination d’adolescente, et mes espoirs d’adulte.
Il s’agit d’un Urban Fantaisy reliant le monde réel au monde céleste et infernal, un monde où Dieu n’est plus, et où Lucifer et Mickaël règnent chacun sous couvert d’une trêve dans un but d’équilibre.

Dans ce roman, Eliza, une faucheuse au service de Lucifer, nous présente le monde dans lequel elle vit et évolue, un monde où créatures humaines, damnées et célestes se côtoient. J’ai adoré la façon dont l’auteure a réussi à présenter ce monde: dans un premier temps, par une interaction directe d’Eliza avec le lecteur (j’ai pris beaucoup de plaisir à converser avec elle, même si je ne suis pas sûre de ne pas l’avoir agacée compte tenu de sa répartie sarcastique); puis, par une interaction avec son stagiaire grâce à laquelle le fonctionnement, les attentes, les méthodes de son monde, les Enfers, ainsi que celui des Célestes, ou encore des Brouillons qui sont les êtres crées “pour arriver à la version finale“ vont être expliqués. Une connexion assez incroyable s’est alors faite, toutes les questions qui me tracassaient étaient posées par Léandre, le fameux stagiaire. Les conversations entre maître et stagiaire restent des moments épiques et hilarants de ce roman.
J’ai aussi apprécié l’intégration de réalité dans un monde imaginaire, que ce soit au niveau architectural (visite virtuelle de monuments connus dans des lieux imaginaires), idéologique (références aux croyances bibliques dans des illusions fantastiques) ou émotionnel (dualité entre vertus et péchés ou ange guerrier et démon empathique).

Lire ce roman aura été comme partir à la recherche d’un équilibre: entre Les Enfers et Le Paradis, le bien et le mal, le pour et le contre, les Anges et les Démons, mais aussi la considération et l’ignorance, le réalisme et le symbolisme, l’humilité et la suffisance, l’égarement et la raison, la perte et l’offre, “la sincérité ou le sarcasme“…

Pour moi, Eliza est l’exemple même de l’équilibre: différente des autres damnés, elle dérange. Même si elle est sanguine, impulsive, bêcheuse, elle est aussi réfléchie, raisonnable, emphatique. En bref, je l’ai trouvé particulièrement attachiante! Sa rencontre avec son stagiaire, sa relation avec son mentor, sa confrontation avec un ange Viking ne va que me conforter dans ce sentiment d’authenticité (je dirais même d’humanité), tout autant que la manière dont elle va gérer les problèmes, mésaventures, intrigues et décisions. Elle a tout d’une ambassadrice, à son grand damne! Alors qu’elle avait une vie bien rodée de faucheuse, cette dernière se trouve chamboulée avec sa nouvelle fonction et ses nouvelles rencontres. Malgré tout, elle va s’acquitter de sa tâche, avec justesse, s’abreuvant de connaissances, d’expériences et de déconvenues. Eliza va partir à la recherche des clefs d’explications en suivant les fils conducteurs de solutions jusqu’à atteindre les portes de sortie, mais saura-t-elle laquelle ouvrir?
Car, les voies de la plume de Fleur Hana sont impénétrables, et rien n’aura préparé ses personnages, ni le lecteur, à ce qui les attend: “un uppercut sous la forme d’un aller simple“ dans son monde.

C’est un fait, Fleur Hana a “snipé“ mon âme… Il me tarde de savoir, si et comment, elle compte me la rendre, ou pas, dans le prochain tome de cette saga.

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