Résumé:
« Je suis ton phénix… et tu es le mien. »
Max est prêt à tout pour protéger Liz, et il se révèle redoutable, bien loin des apparences. D’autant plus que de nombreuses menaces pèsent encore sur la jeune femme : nul ne sait qui se trouve à la tête de l’inquiétant Projet phénix ni quelles sont les véritables intentions de cette puissante organisation.
La vengeance de Liz non plus n’est pas accomplie ; deux noms figurent encore sur sa liste. Entre guerre des gangs et dangereux criminels, passion et trahison, Liz entame sa dernière danse, avec la vie, l’amour… ou la mort !
Plus que jamais, son existence et celle de ceux qu’elle aime sont en danger.
Éditions: 
Date de sortie: 12/02/2020
Achat: 5,99€ en Numérique
Il sacrifiera tout, je sacrifierai tout: nous ne craindrons plus rien ensemble. Surtout pas le destin qui est le nôtre et qui nous pousse sans cesse à parier contre le sort.
Je n’arrive pas réellement à réaliser que je viens de terminer la saga LIZ de G.H. David. Comme orpheline, je me sens perdue… Pourtant lorsque j’ai commencé cette tétralogie, je savais que le dernier tome était disponible, et que ce serait d’une traite que je la lirai …mais voilà… je n’étais pas prête… pas prête, à lire une plume aussi vrai que j’ai tout au long de ces tomes eu ce sentiment d’appartenance à l’environnement proche d’Élisabeth; pas prête, à survivre aux nombreuses intrigues, conspirations, découvertes, amours de Liz; et encore moins prête, à me laisser engloutir par la souffrance, les doutes, les pertes de repères, les émotions aussi apocalyptiques qu’authentiques ou régénérantes d’Élie.
Il est difficile de parler de «Danser avec les requins» sans mentionner les tomes précédents, car l’auteure a su avec une intelligence incroyable les lier de sorte que le dernier mot soit aussi important que le premier!
Suivre Liz tout au long de cette histoire, c’était un peu comme suivre une bouteille à la mer: dans son premier livre, G.H. David jette la bouteille dans les eaux au vue et au nez du lecteur, le laissant frustré; dans le second, elle lui donne des indices pour partir à sa recherche et la trouver; grâce, au tome 1,5, on l’aperçoit au loin, on approche d’une information la localisant; avec son troisième tome, le lecteur la trouve, elle est ébréchée, a pris l’eau, on ne sait pas à quoi s’attendre; et ce sera tout en art que l’auteure laissera, par ce quatrième opus, le lecteur enfin lire la missive à l’intérieur.
Une missive qui parle d’acceptation du passé, de régénération, de renouveau, d’espoir, d’humilité; de capacité à se remettre en question et de se transformer en meilleur; de volonté de retrouver l’unité en soi et par là, la paix; de peur à la fois de vivre et de mourir, de souffrir et de désirer; de détresse (aussi émotive que physique), de jalousie (rivale ou amoureuse), de protection (en tenant en respect ou en mettant à l’abri). Tant de sujets poignants et pertinents dans une vie! Mais, surtout cette histoire parle d’amour: “Il faut un cœur solide pour aimer, mais il faut un cœur encore plus fort pour continuer à aimer après avoir été blessé.“ Magnifique leçon de combat, d’amour, de vie!
“La tétralogie centrale prend fin, mais la série continue!” Et c’est tant mieux, car premièrement, je précise au cas ou vous ne l’auriez pas compris: je suis une Lizette et très heureuse de l’être! Deuxièmement, ensorcelée par la plume de G.H. David, je me suis mise à étudier, analyser et réfléchir comme Liz, et il me semble qu’il manquerait deux numéros à la liste de ce fameux projet. Et, enfin, si tout au long des tomes, l’excipit de la fin a été à la fois explicatif et ouvert, que dire de ce dernier? Tout simplement: je peux recommencer… je n’étais pas prête!
