Résumé :
À Hollywood, l’amour n’existe pas que dans les films.
Trish n’y croit pas : Adam Clyde, la star en vogue de Hollywood, l’a invitée à dîner. Elle, la petite assistante insignifiante qui vient d’arriver et qui, par miracle, ne s’est pas encore fait virer. Seule explication possible : il est comme tous ces acteurs à l’ego surdimensionné, qui ne peuvent pas s’empêcher de séduire toutes les nouvelles. C’est bien pour ça qu’elle a refusé l’invitation. Être placardée dans tous les magazines people au réveil, très peu pour elle. Dommage, car Trish doit bien admettre qu’avec son regard émeraude, cette aura sensuelle et son sourire ravageur, Adam a des arguments particulièrement convaincants. Et elle n’est pas sûre de pouvoir y résister bien longtemps…
Éditions : 
Date de sortie : 11/03/2020
Achat : 6,99 € en Numérique
C’était triste, mais c’est ainsi que fonctionnait le microcosme de Hollywood : tout y était plus beau, plus riche, plus grand, mais aussi plus hypocrite, plus injuste, plus cruel.
Mon premier est une personne : Quelqu’un — Someone
Mon second le contraire de détester : aimer — Like
Mon troisième abrite un tout : toi —You
Mon tout est le dernier roman de Julie Perry : « Someone like you ».
Cette histoire parle d’Hollywood, de cinéma, d’une fille, d’un gars…
Elle, Trish, parait au premier abord assez gauche, introvertie, offrant peu sa confiance. Pourtant, en certaines circonstances, elle sait manier le verbe et s’imposer.
Lui, Adam Clyde, semble être arrogant, « égocentrique, prétentieux, manipulateur et dangereux “, en soi, le stéréotype même de l’acteur imbu et superficiel. Pourtant, à qui le connaît bien, il est ‘agréable, drôle, accessible… simple et spontané ‘.
Les apparences sont bien trompeuses il faut croire, et d’autant plus dans ce monde cinématographique où l’image n’est pas toujours réelle, parfaite ou fiable, mais souvent superficielle et bling-bling… ou est-ce plus facile de le croire, ou de le faire croire ?
C’est sur cette base que ces deux personnages vont se rencontrer.
Tous deux aspirant à avoir raison et, à la fois, à se tromper en ce qui concerne son jugement de l’autre. Pour elle, ‘il représente tout ce qu’elle n’aime pas, mais dont elle a envie ‘. Il sera son fantasme. Pour lui, elle représente tout ce qu’il avait perdu : la simplicité, la spontanéité, le naturel, le vrai sans faux-semblant ni nuisance. Elle sera sa fraîcheur, sa réalité.
L’auteur va enchaîner les chapitres donnant voix, chacun à son tour, à Trish et à Adam, dévoilant l’un après l’autre, leurs peurs, douleurs, espoirs et désirs. Adam se révèlera être un homme qui sait ce qu’il veut, mais qui aura plutôt choisi de faire ce que l’on a voulu de lui… Jusqu’à elle… Trish… Quant à elle, elle préfère rester dans l’ombre, même si elle aspire à la lumière… Jusqu’à lui… Ils seront l’exception de l’autre, celle qui les défiera, les illuminera, leur fera vivre un rêve de cinéma.
Et il aura le désir. Un désire partagé, intense, surprenant, auquel on a peur de se fier, qu’on voudrait défier, mais par lequel on ne peut que brûler.
Un vrai conte de fée, me direz-vous… Oui, mais, voilà… Petit à petit, je me suis rendue compte, que l’auteur partageait plus avec le lecteur, que Adam et Trish entre eux… J’ai lu l’honnêteté d’Adam, alors que Trish était encore dans ses doutes. Puis, la volonté de Trish en reflet au désordre d’Adam. N’étaient-ils vraiment que ce qu’ils paraissaient être à première vue, des personnages fictifs et éphémères dans la vie de l’autre ? Tout ce qu’ils ont partagé en évènements, secrets, vécus, émotions, douleurs, n’était-ce pas suffisant ? Ou était-ce trop ? Se sont-ils trompés à ce point, l’un sur l’autre, l’un l’autre ? N’oubliez pas, nous sommes ici dans un monde de semblants et faux-semblants : acteur un jour, acteur toujours ?
On aurait alors pu croire que tout était dit… Jusqu’au moment inattendu de l’histoire… Car si Julie Perry sait vendre des paillettes, elle sait aussi les suspendre, et surprendre. Il faudra une troisième voix pour que la lumière soit. Et même alors, le dernier acte n’en sera que plus étonnant.
Tel un rébus, l’auteure donnera des indices tout au long de cette histoire. Certains que j’ai trouvé plus faciles à déceler que d’autres… D’autres que j’étais loin de percer à jour… Mais, il est là l’art de la plume : faire rêver pour mieux surprendre.
Julie Perry m’a fait rêver, et m’a surprise. Du grand cinéma !
