Le résumé  :

Delia Lamont a pris sa décision. Même si elle aime son travail au service de la protection de l’enfance du Maine, ses frustrations ont fini par avoir le dessus. Elle est sur le point d’ouvrir avec sa soeur Juniper un café-boulangerie, pour profiter de la douceur de l’existence. 
Mais la nouvelle tombe : une enfant de cinq ans a été retrouvée au bord d’une route près d’une voiture où gisent deux cadavres. La fillette n’a donné que son prénom – Hayley. 
Refusant d’abandonner cette petite qui n’a plus personne, Delia s’investit dans cette dernière mission. Tout en démêlant le dangereux mystère autour d’Hayley, Delia va revisiter sa propre histoire et enfin comprendre les drames de son enfance. 

Info :

Nombre de pages : 428 pages (format papier)
Maison d’éditions : Jc Lattès
Date de parution : 12 février 2020
Prix : ebook 14€99 / broché 21€90 

Elle fait des connexions qui n’existent pas, comme moi. Elle n’a peut-être qu’une infime partie de mon mal, mais je le vois chez elle. 

Le pitch : 

Comme l’annonce parfaitement le résumé, ce roman va nous narrer l’histoire de Delia, assistante sociale à la protection de l’enfance du Maine, mais pas seulement. Alors que sa carrière touche à sa fin et que ses projets de futur se concrétisent, Délia reçoit une dernière affaire : une enfant de cinq ans retrouvée sur le bord d’une route, non loin de cadavres inconnus.

Qui est cet enfant ? Qui sont ces personnes mortes retrouvées auprès d’elle ? Quel lien avaient-ils ?

Cette histoire est celle de Délia, de son passé, de ses rêves, de ses cauchemars. Au plus profond d’elle, on découvre une enfant aux multiples cicatrices, une adolescente qui n’a pas eu le temps de grandir, une adulte bien trop sérieuse.
Elle est une femme meurtrie par l’amour, par sa famille.

Par ailleurs, ces pages sont aussi consacrées à J-bird, sa soeur cadette, qui elle non plus n’a pas été gâtée par la vie, mais qui donne tout pour vivre ses rêves.

À Tyler, l’ex qui revient après des années de silence, prêt à tout pour reconquérir le coeur de Délia.

À Ben, l’ami de leur père, leur oncle de coeur.

Mais surtout, cette histoire est celle  d’Hayley. Une enfant douce, timide, apeurée. Une enfant qu’on a envie de cajoler, de réconforter, d’aider.

La mission de Délia ? Trouver la famille de l’enfant qui n’a émis aucun avis de recherche, qui ne s’est nullement manifestée. Mais pour cela, Délia devra faire parler cet enfant douce et taiseuse, lui redonner confiance en l’adulte, et surtout, comprendre son propre passé pour avancer.

Mon avis :

Dire que j’ai aimé cette lecture est un euphémisme. Certes, il m’a fallu du temps pour entrer réellement dans le récit, mais une fois lancée dans le flot des pages, je n’ai pas pu m’arrêter.

Tout d’abord, les personnages sont merveilleusement bien travaillés. Leurs démons, leur passé et leur psychologie est une force dans ce roman.

Chaque détail a une importance, il n’y a aucune place au hasard. On  sent que le travail a été rondement bien mené par l’auteur et que les recherches ont du être harassantes.
Si la maîtrise impeccable d’un sujet si sensible que la maladie d’un proche, ou encore de la protection de l’enfance est indéniable ; je dois avouer que j’ai  été subjuguée par la trame qui en a coulé.

Parce qu’on parle là de meurtres, de trafiquants de drogues, de deux soeurs très proches qui veillent l’une sur l’autre. Et c’est tout ce que j’aime.

En bref :

Pour finir sur quelques mots, je dirais que ce livre est une lecture forte et addictive. On en veut plus, toujours plus. On attend les révélations, on se perd dans nos sentiments, on aimerait souffler à Délia nos ressentis pour l’aiguiller. Le suspense est intenable, et si on se réjouit de connaître la vérité, je peux jurer que nous avons pas envie de finir ce livre si bien écrit.