Jusqu’à ce que la mort nous sépare de Avril Sinner

Résumé:

La vie ne tient parfois qu’à un fil. Un acte. Une décision.
Le train de 8h00 entre en gare. Alex a un pas à effectuer. Un pas et tout s’arrête. C’est la fin.
Et si ce n’était que le début ?
Sauvée in extremis par un inconnu frappé d’amnésie, sans identité, le destin de la jeune femme prend une direction inattendue.
Elle est sans avenir. Il est sans passé.
Elle souffre trop. Il ne ressent rien.
Elle ne veut plus personne. Il n’a qu’elle.
Tout les oppose et pourtant… Un lien étrange, inéluctable, va naître entre eux.
Qui est-il ? Leur rencontre est-elle le fruit du hasard ?
Alex, bien que psychiatre, n’a aucune réponse. Cependant, elle va vite comprendre que croiser la route de cet homme mystérieux, aussi fascinant qu’effrayant, ne sera pas sans conséquences.
Elle a un choix à faire. Un seul. Mais a-t-elle encore le pouvoir de décider ?
On dit « jusqu’à ce que la mort nous sépare ». Et si la mort nous unissait ?

Date de sortie: 13/03/2020

Éditions:

Achat: 4,99€ en Numérique

 

 

Arrêter le temps. Voilà ce que je voudrais. Rien d’autre. Ne plus penser à l’avant et encore moins à l’après. Ne pas avancer, ni reculer. Ne pas le désirer, ni le rejeter. Ne plus me poser de questions.

 

Vous arrive-t-il de regarder un film et de mettre sur pause pour en apprécier l’image ? Eh bien, « Jusqu’à ce que la mort nous sépare » aura été ce genre de roman : de celui qui est si triste que les larmes coulent et que l’on a besoin de le troquer un court instant avec un paquet de mouchoirs ; de celui qui prend aux tripes, et qu’on a besoin de poser pour inspirer, respirer et reprendre son souffle ; de celui qui chamboule votre vision et appréhension de la vie, et qu’on a besoin de fermer pour méditer.

C’est le genre de roman qui offre le sentiment d’être « coincée entre deux “envies : entre celle qui vous fait sourire et sangloter, alors que l’évidence est à celle de pleurer ; entre celle de le mettre en pause alors que votre esprit s’évade dans l’analyse, ou continuer à lire pour en connaitre la finalité.
La finalité… la réponse à cette question que Avril Sinner nous pose à travers son titre : Jusqu’à ce que la mort nous sépare ?

Alex est anéantie… Elle ne sait plus vers qui se tourner… Son passé… son futur… Son présent est un brouillard impérissable. Enlisée, engloutie, noyée dans la douleur, la souffrance, le déni, la tristesse si profondément qu’elle ne peut qu’avancer pas à pas, au jour le jour, en apnée permanente… Pourtant, au pied d’une fin, elle va apercevoir un trait azur de lumière… Il réussira à percer ses ténèbres, et lui montrera un chemin vers l’avenir…
Pour autant, quelle sera sa capacité à l’accepter, le suivre, lui prendre la main ? Rester figée, va-t-elle avancer ? A reculons ou en avant ?

‘Jusqu’à ce que la mort nous sépare’ nous met face à des choix : celui d’exister, de vivre, d’aimer voir de mourir, par soi-même ou au travers de l’autre. Lorsque l’on est piégé dans un monde où seule l’expression ‘jusqu’à ce que le mort nous sépare ‘fait loi, qu’advient-il lorsque la fin prend fin ? Que devient une personne à qui on retire toutes croyances en une fin logique ?

L’autre… Celui qui nous offre un souffle de vie, est-il notre tout ? Celui qui va réparer le passé, imaginer l’avenir ? Peut-on lui laisser la direction de notre vie ? À quel moment notre vie ne nous appartient plus ? À quel instant laissons-nous la vie nous échapper ? De notre fait ? Ou du fait de l’autre ?

Si elle pose les questions, elle nous offre un panel de réponses telles que chacun peut se faire ses propres réflexions, sa propre opinion, en fonction de ses croyances, de sa foi, de son vécu. Car si la science existe et peut expliquer bien des choses, il n’existe aucune science exacte concernant les sentiments, entraînant certains agissements.

Je ne connaissais pas la plume d’Avril Sinner… Et ce fut une extraordinaire rencontre : désarmante de vérité, de rationalité, de déraison, d’émotions. De celle qui bouscule votre univers, qui malmène vos émotions entre sourires et larmes. De celle qui ne peut vous laisser indemne face à votre propre vie. De celle qui vous amène à réfléchir, et accepter tant de choses, à petits pas, tout en douceur, à travers un malheur, dans l’espoir d’un bonheur.

C’est un roman où ‘toutes mes croyances, toutes mes convictions, toutes les lois qui forgent mon esprit vont voler en éclats ‘. Si vous aimez être transporté entre les univers scientifiques, logiques, critiques, expérimentaux, irrationnels, humanistes, subjectifs, mystérieux, mystiques ; si vous aimez être troublé, embrouillé, éclairé, porté ; si vous aimez l’atypique, la vie, l’amour, l’espoir… N’hésitez pas à vous confronter à la finalité de ‘Jusqu’à ce que la mort nous sépare’ !

‘C’est sombre, c’est beau, c’est triste ‘, c’est un coup dans l’âme pour moi.

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