Ils se détestent. Pour le meilleur et pour le pire.
Entre Quinn et Dawn, la guerre est déclarée : ils se détestent ! Quinn, homme d’affaires brillant et sûr de lui, est habitué à tout contrôler. Dawn, jeune femme pleine de vie, n’a pas l’habitude de rendre des comptes à qui que ce soit. Et quand elle décide d’épouser son vieil ami Fergus MacFayden, de soixante-six ans son aîné, elle a ses raisons. Mais Quinn, qui est le petit-fils de Fergus, ne l’entend pas de cette oreille et fera tout pour protéger la famille de cette jeune arriviste : il quitte précipitamment New York pour rentrer dans son Écosse natale et mettre de l’ordre dans cette situation aussi révoltante qu’embarrassante. Mais le plus gênant dans tout ça ? C’est que Dawn ne le laisse pas, mais alors pas du tout indifférent ! Le reconnaître ? Jamais ! Craquer pour elle ? Hors de question. Faire comme si elle n’existait pas ? Impossible.
Date de sortie: 11/11/2019 en Ebook & 25/06/2020 en Broché
Achat: 5,99€ en Numérique & 15,90€ en Broché
Espérons que la vie nous accorde encore un peu de temps, je ne lui ai pas tout dit.
L’Écosse… Ses paysages… Ses manoirs… Ses Highlanders… Ses Highlanders avec leur Kilt… J’adore ! Donc vous l’aurez compris, il me tardait de commencer ma lecture de Scottisch Bastard ; d’autant qu’il y avait un petit moment que je l’avais dans ma PAL ! Bien heureuse que sa sortie brochée me l’ait rappelée à mon bon souvenir !
Si le résumé annonçait une lecture aux dialogues emplis d’humour, de sarcasmes et de situations cocasses, j’y ai trouvé aussi bien des thèmes touchants et intemporels.
On fait d’abord la connaissance de Quinn MacFayden, homme d’affaires brillant à New York, et petit-fils de Fergus, de qui il reçoit un faire-part de mariage.
Quinn m’est apparu en premier lieu assez antipathique, plutôt rustre, vivant pour ses affaires et particulièrement concentré sur lui-même depuis son dernier échec amoureux. À la vérité, il a toutes les caractéristiques dont on pourrait affubler un Écossais, et croyez-moi, encore plus lorsqu’il se met à porter le kilt !
Mais revenons à cet évènement tant attendu… voir contesté : le mariage de Fergus avec Dawn Fleming…
Dawn… Jeune femme (oui, oui, une jeune femme) de 25 ans… Volontaire, serviable, travailleuse, pétillante, emphatique, sympathique, aimante… La future mariée parfaite, non ? Ai-je précisé que Fergus avait 91 ans ? Non ? Serait-ce un détail ? Pas des moindres, je dirai…
L’association de ces deux êtres est forte en émotions ! Une relation intergénérationnelle d’une telle puissance émotionnelle que je n’ai pu que la trouver magnifique !
Les générations… L’auteure nous rappelle ici combien les anciens ont de belles choses à partager, à enseigner aux nouvelles générations, et combien l’écoute d’un jeune pour son ancien est vitale pour l’un comme pour l’autre ; évidemment à des niveaux différents, que ce soit dans le partage, l’écoute, le pardon ou l’apprentissage ; mais, bien important dans la construction d’une vie.
Une vie… Un espace-temps… Ce temps qui défile à toute vitesse, et dont on ne se rend pas compte… Le temps qui offre, mais qui prive aussi… Le temps qui passe… Qui glisse entre nos mains alors que l’on est perdu dans le travail, les soucis, la vie à mille à l’heure… On pense qu’on en a toujours assez, mais il continue de s’écouler… Et quand le temps touche à sa fin, on est impuissant… souvent on oublie qu’on n’en a plus… et même si on sait, quelque soit le temps passé, dans le bonheur ou dans la tristesse, dans la peur ou la maladie, dans les souvenirs ou les rancœurs, dans la santé ou la pauvreté, on n’est jamais prêt, ni préparé à ce que le temps cesse…
Ce roman m’a rappelé de prendre le temps, de l’apprécier et de le chérir… et surtout de le vivre avec des gens de valeur.
La valeur d’une personne… À quoi la mesure-t-on ? Son portefeuille, sa situation ? Son âge, son expérience ? Son ADN, son apparence ? Son intelligence, son intolérance ? Ou tout simplement la profondeur de son âme, et les battements de son cœur ? Personnellement, au fur et à mesure des mots de l’auteure, j’ai trouvé qui était de valeur, qui ne l’était pas, et qui le devenait.
Que de rencontres, d’aventures et de mésaventures dans ce roman !
Au côté de Dawn, j’ai sillonné la côte écossaise dans toutes sortes de bolides, j’ai pris soin de Fergus, j’ai joué à chat avec Quinn.
Quant à Quinn, que dire de lui si ce n’est que, je l’ai plaint autant que je l’ai engueulé, je l’ai secoué autant que je l’ai cajolé, je l’ai détesté autant que je l’ai aimé.
Dawn et Quinn… Un cocktail à la fois explosif et attendrissant.
Leurs joutes verbales sous couvert de dictons (d’ailleurs je ne considérerais plus jamais le papier toilette de la même manière !) m’ont fait rire aux larmes ; leur partage d’affection pour Fergus m’a fait verser des larmes ; leur rapprochement m’a fait sécher mes larmes, tant il a réchauffé l’atmosphère.
En bref, du début à la fin, la plume d’Ana K. Anderson m’a littéralement transportée : j’ai souri, j’ai ri, j’ai espéré, j’ai pleuré et j’ai aimé. Je ne peux que vous conseiller d’embarquer pour l’Écosse et de partager, le temps de quelques chapitres, les batailles, les amours, le quotidien, la vie du clan MacFayden.
