Decay d’Amélie C Astier est une nouvelle spin-off d’Unlawfull sur fond d’urbex et de passion. Entre Wes et Kay rien ne va plus, tout est à reprendre, mais une chose est sur les sentiments et l’attirance sont là et ne font que s’intensifier à chacune de leur rencontre.
Je ne vais pas vous le cacher, je n’ai pas eu le temps de lire le premier opus de la saga. De ce fait, le monde étrange et fascinant de l’urbex m’était totalement inconnu, c’est encore une découverte grâce à l’autrice qui sait toujours comment sortir des sentiers battus et nous proposer des histoires inédites. J’ai particulièrement apprécié cette ambiance spécifique à cette activité. Parcourir le monde à la recherche d’endroits abandonnés emplis de mystère m’a captivé et m’a clairement donné envie de me procurer au plus vite Unlawfull.
Concernant la relation entre les deux hommes, elle m’a paru rapidement complexe. Il y a ce rapport de haine et d’amour, cette opposition des genres tout à fait prenante. Leur visibilité sur YouTube les font se rencontrer régulièrement et si chacun de leur rendez-vous confirme leur entente corporelle, ils laissent également un goût amer en bouche avec ce sentiment d’inachevé que l’on a envie de les voir surpasser.
Il y a pourtant plusieurs choses à régler entre eux et cette étape de leur périple n’est pas le moment le plus idéal pour le faire, mais il met à jour leurs sentiments les plus profonds. Ils se parlent, communiquent et vont pouvoir s’ouvrir l’un à l’autre. J’ai vraiment aimé la tension qui monte en eux et cette alchimie qui ne cesse de grandir au fur et à mesure du récit. On se rend compte que leur histoire n’est pas idyllique à proprement parler, mais qu’elle évolue et qu’il ne manque pas grand-chose pour qu’ils se laissent emporter par leurs émotions.
Decay est un texte qui m’a plu par son originalité et par tout ce que dégagent ses personnages. C’est un livre qui se lit rapidement, mais qui renferme beaucoup plus qu’on ne le pense. Je vous invite donc à découvrir l’histoire de Wes et Kay et à ne pas hésiter à venir m’en parler.
Aurélia
