Je ne sais pas si je suis prête à croire à tout cela, mais je sais que j’y trouve un écho au plus profond de moi-même. Comme une case qui vient de se remplir.
Je crois qu’aujourd’hui je ne vous apprends rien en vous disant que mes lectures sont souvent influencées par les couvertures des romans… Et que dire de celle de « La Marque du Puma : Porteurs d’Âmes, T1 », si ce n’est que j’ai été littéralement envoutée par les yeux des deux personnages. Tant et si bien, que j’ai commencé ma lecture sans me préoccuper du résumé. C’est donc à l’aveugle, si je puis dire, que j’ai commencé ce roman.
« La Marque du Puma » est l’histoire de Lana, une jeune femme au passé à la fois heureux, bouleversant et bouleversé. Plusieurs évènements vont l’amener à vivre avec un vieux monsieur, et à travailler au « Parc National de Yellowstone “. Si elle se trouve commune, elle se pense souvent anormale, différente compte tenu de certaines réactions qu’il lui arrive d’avoir. Mais, au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, bien des choses vont être dévoilées, la concernant, mais aussi, concernant le monde dans lequel elle va se découvrir. Pour autant, son moi profond ne changera pas ! Elle n’est pas une personne qui se laisse dicter sa conduite, c’est un fait ! Et même si parfois, elle m’a quelque peu agacée par ses entêtements, je dois dire que j’ai souvent été admirative de sa ténacité et de sa force de caractère.
Comme je l’ai dit, n’ayant pas lu le résumé, le nom du personnage masculin m’était inconnu, et ce fut, au début, très prenant que de chercher à le reconnaître, car l’auteur a su mettre en rang nombre de protagonistes pour ce rôle. Si comme moi, vous voulez vous lancer sans savoir, je ne vous révèlerai donc que, tout comme Lana, il est têtu, méfiant, solitaire ; et, tous deux aiment avoir le contrôle. ‘Je ne veux plus m’attacher à personne ‘est le Leitmotiv de ces deux personnages. Mais voilà, on est ici dans une romance, et bien évidemment, l’auteure en a décidé autrement. Un lien particulier va se créer, si particulier qu’il en sera non seulement fascinant, aphrodisiaque, galvanisant et salvateur, mais aussi involontaire, effrayant, contraignant et destructeur. En un mot : puissant. Ce lien va mettre en opposition des notions telles que richesse et épanouissement de soi (ce que l’on est, ou ce que l’on possède n’est rien au final face à ce que l’on accepte d’être) ; ainsi que reconnaissance et connaissance (admettre et accepter sont loin d’être semblables : ‘une belle personne peut cacher un véritable prédateur et il y a souvent une part d’ombre en chacun de nous ‘) ; et même, abandon et contrôle (s’abandonner à une personne ne signifie pas nécessairement perdre le contrôle sur soi ou son indépendance, mais plutôt les partager).
Le fait que l’auteure n’a donné voix qu’à Lana a été à la fois très révélateur quant à son cheminement personnel, mais aussi très frustrant à un certain moment de ma lecture où le doute s’imposera sur tout ce qui concerne le personnage principal masculin. Et l’interaction avec les personnages secondaires n’en sera pas moins anodine. Car si certains d’entre eux ont un charme fou, d’autres un charisme impressionnant, il y en a des plus intrigants, horripilants et effrayants… Mais au fond, tous aideront Lana à se reconnaître.
Si j’ai trouvé cette romance fascinante, et que j’ai aussi adoré lire l’évolution émotionnelle et communautaire de ses deux personnages, que dire de l’univers que Sarah June qu’elle a su créer pour son histoire !
‘La nature porte toujours les couleurs de l’esprit – Ralph Waldo Emerson ‘
À travers sa plume, l’auteure saura sans contexte mettre en couleurs 3D toutes ces étendues naturelles dans lesquelles elle fera évoluer Lana et les autres. La nature est oh combien importante ici, qu’il s’agisse de la nature humaine animale ou environnementale, et toute sa beauté sera l’essence même de l’intrigue de son histoire. L’auteure va subrepticement mélanger et opposer des notions, telles que environnement et avancée technologique, idéologie et fanatisme, politique démocratique et totalitaire.
Se promener à travers les mots de Sara June, et au gré de sa plume a été juste magnifique, magique, et j’ai hâte d’y retourner ; d’autant que l’ouverture donnée dans l’épilogue est à la fois frustrante et intrigante, et il est donc plus qu’évident que je compte vérifier prochainement mon intuition quant à certains personnages de ce premier tome. Sachez que le tome 2 de Porteurs d’Âmes ‘L’appel de la panthère’ est déjà disponible.
Alexia

Merci infiniment pour ce magnifique retour, je suis tellement heureuse d’avoir su te toucher à ce point ! J’en ai encore des frissons de bonheur <3 ! Et quelle merveilleuse idée de l'avoir commencé sans lire le résumé. J'adhère 😉 Hâte d'avoir ton retour sur la suite.