Le Cartel #7 L’explosif – Julie Christol

C’est le cœur partagé que je termine ce septième tome. Malheureusement et pour la première fois depuis que je lis Julie Christol, je ressors de ma lecture mitigée et légèrement déçue. Je ne pense pas que ce soit le fait que j’attendais beaucoup du personnage d’Artie mais plutôt le fait qu’ici il m’a manqué de lui, j’ai eu le sentiment que SON histoire commençait bien trop loin dans ce livre.

Les quelques aperçus dans le roman précédent avaient captivé mon attention et j’avais hâte de voir enfin les réactions quant à une certaine révélation. Je dois dire que je ne suis pas déçue et encore plus surprise par les conséquences qui vont en découler. Découvrir la facette vulnérable d’Artie apporte des passages extrêmement émouvants et le voir si loyal et protecteur envers June ne laisse pas indifférent. Davy se montre fidèle à lui-même quitte à perdre quelques plumes au passage. Une tension toute nouvelle vient “diviser” cette famille de cœur au plus mauvais moment. Nous suivons chacun des membres dans leurs expéditions, un mal nécessaire pour avancer dans ce fil conducteur et y ajouter des difficultés… Et oui, depuis le temps nous savons que rien n’est pas facile dans le cercle du Cartel ! C’est ce qui en fait une saga accrocheuse, prenante et haletante.

Pourtant, le protagoniste principal de ce tome qui n’est autre que Artie/L’Explosif se retrouve souvent englouti, relégué au second plan par rapport aux autres membres du Cartel. Il vient ou revient en force tardivement, on est spectateur de sa descente aux enfers, de son impulsivité, de sa négligence. June est son personnage pilier, avec toute sa force de caractère, elle le pousse à voir au-delà de ses barrières. Malheureusement, Artie ne peut pas ou plutôt ne veut pas arrêter sa chute et il va y entrainer sa famille… Douleur, tristesse, désespoir, résiliation. Tant de sentiments et de bouleversements dont je suis impatiente d’en découvrir le happy end ! Après quelques montagnes russes je n’en doute pas.

Cet avant dernier tome de la saga Le Cartel m’a émue, transportée dans des courses à 100 km/h. L’étau se ressert petit à petit, il m’a happée tout au long du récit. Même si la dimension donnée aux relations fraternelles entre chacun des membres renvoie un amour différent mais tout aussi important pour avancer, le manque, voire l’absence de romance m’a déçue. Julie C. propose une fin qui présage beaucoup de choses pour le huitième et dernier tome et qui par ailleurs n’a pas effacé mon adoration pour cette organisation.

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