J’ai lu pour vous… Marraine, d’Emilie Chevallier Moreux.
Un coup de cœur et une sans faute pour la qualité indiscutable de ta très très belle écriture de cette auteure que je découvre et ne lâcherai pas de sitôt.
Notre héroïne :
Marraine est fabuleuse : humaine drôle et charismatique, c’est la meilleure copine que tout le monde rêve d’avoir. Je n’ai jamais été très Disney, contes et princesses, j’avoue que le pitch m’a séduite : jackpot. Même revêtues de leurs manteaux de désillusions, les “filles” n’en sont que plus attachantes. Un côté faillible mais humain, indiscutablement plus réaliste, tellement plus… nous !
Et finalement c’est absolument contemporain, parfaitement d’actualité de surcroît : on se retrouve à New York, en pleine période de Noël. La romance ? Elle est là, en filigrane, au second plan, certes, mais au cœur des préoccupations de notre héroïne : car après avoir passé des siècles à veiller au bonheur et à l’accomplissement de ses protégés, la voilà bien décidée à se tailler sa part à elle. Et on la comprend : Leu, séduisant, charismatique, cultivé et mystérieux, a tout pour séduire !
Seulement voilà : revêtus du même manteau d’immortalité, la mentalité de ses protégées ne s’est pas bonifiée. Il s’agit davantage d’une bande de sales gosses dont il faut sans cesse réparer les bêtises, les frasques, et les égos malmenés.
Le style, c’est comment ?
L’écriture… est fraîche et fluide, l’addictivité indiscutable. Vous êtes contraint(e)s de faire un break ? 1 h, 1 semaine ou 1 mois, vous y reviendrez. Une fois fini, l’empreinte de l’histoire reste telle qu’il est difficile de réaliser que la dernière page est tournée. On y revient, revient et revient encore.
C’est le conte pour grandes idéal, on y retrouve tout de nous, femmes modernes. Et en tant que mère… ces contes recèlent une absolue vérité. Celle de l’amour maternel, filial, mâtiné de rêves, de colères, de dépit, de fierté, mais d’amour toujours et ce, quoi qu’il advienne, quelle que soit la nature du lien.
Et la forme, on en parle ?
C’est une pure merveille ! La couverture d’abord, est un petit chef d’œuvre (Bravo Tiph ‘s !) ce qui fait de ce livre un objet d’art pour une bibliothèque, rien qu’avec ça, vous devriez être tentés de l’acquérir. L’intérieur, mise en page et ornements sont tout aussi agréables. On se promène avec délectation dans un livre où tout est fait pour passer un agréable moment : ainsi, Noir d’Absinthe ne faillit pas à sa réputation qualitative : de la plume au support, c’est un sans-faute.
Pour résumé ?
C’est beau et c’est drôle, c’est juste et idéal, du rêve et du quotidien… un beau mélange propre à l’évasion. Le tout saupoudré de magie, de légendes, de romantisme.
En bref, une délicieuse gourmandise au goût d’encore, une pépite littéraire incontournable, une plume qu’il faut avoir lu, absolument ! Coup de ❤
