Gabriel’s Inferno est comme son nom l’indique l’adaptation à l’écran de la saga inoubliable (pour ma part en tout cas) « Le divin enfer de Gabriel » écrite par Sylvain Reynard. Difficile comme toujours de mettre en image ce que chacun peut imaginer durant sa lecture.
Alors que valent ces films ? Eh bien après plusieurs heures de visionnage et bien que ce ne soit pas fini, j’ai envie de vous dire que ça se regarde. Je n’aurais pas été au cinéma pour les voir, mais j’ai passé mon samedi au fond de mon lit en compagnie de Julianne et Gabriel et je n’ai pas vu le temps passer.
On se retrouve donc ici avec un format de film pas de série. Ce sont trois longs métrages de 2 h 4, 1 h 46 et 1 h 42 que l’on peut enchaîner ou non. Petit rappel de l’histoire : Gabriel Emerson est un éminent spécialiste de Dante au passé trouble et torturé qui tombe sous le charme de Julianne Mitchell, jeune femme innocente et lumineuse dont il n’arrive pas à se détourner. Ça, c’est pour la base. Si vous avez lu la série, vous savez qu’il y a bien plus entre les deux que cette simple phrase et si ce n’est pas le cas, je vous invite grandement à vous plonger dans cette lecture ou dans ce visionnage.
Les acteurs choisis sont très différents l’un de l’autre, mais le duo fonctionne. Je ne sais pas si le casting a été ciblé pour faire en sorte que Gabriel paraisse immense par rapport à Julianne, mais cela accentue le côté Prof/élève même si cela m’a mise un peu mal à l’aise durant certaines scènes. Pour vous donner un exemple, à genoux il est pratiquement aussi grand qu’elle debout. Cela dit j’ai retrouvé l’intensité que je cherchais chez le spécialiste de Dante. Il a un petit côté Clark Kent avec ses lunettes Prada et ses cheveux gominés. Julia quant à elle m’a fait penser à Bella dans Twilight avec un sourire à la Katie Holmes. Ah je vous avais prévenu ils sont à l’opposé l’un de l’autre.
En tout cas, je peux dire ne pas avoir été déçue du déroulement des faits. On passe par une multitude d’émotions, par des moments forts, des moments de doutes le tout accompagné par de belles musiques qui correspondent parfaitement à ces instants choisis. Entre classique, douce mélodie italienne ou accords plus sensuels, on se laisse porter par les notes sans aucun problème.
Si j’ai toutefois, un petit bémol et là vous allez dire que je suis casse-pieds (mais hé c’est dans ma nature) ce sont les erreurs que j’ai pu relever durant mon visionnage. En effet quelquefois les raccords tenues ne sont pas bons, sans oublier le tatouage qui s’efface en cours de route. Si on n’y fait pas attention, sincèrement ça passe, mais quand on s’en rend compte il est difficile de ne pas les remarquer par la suite.
Cette première trilogie est sympathique, fidèle aux romans. Alors si vous avez aimé l’histoire de Julianne et Gabriel et si vous avez l’occasion de visionner ces longs métrages, ils valent le coup. Le trailer de la partie 4 est sortie récemment et vous pouvez la retrouver ci-dessous..
