Tu peux faire les choix que tu veux, décider de qui tu veux être. Vivre une vie… ou mille vies.
Vous en conviendrez, l’amour aujourd’hui porte nombre de tenues et de couleurs bien différentes. Avec « Lennie, Tome 1: comprendre », Karyn Adler et Lois Smes nous offrent un panel d’émotions, une déclinaison de l’amour en tout genre, que l’on soit amoureux de soi, de l’autre, du monde, de l’univers.
Avec leur roman, on « tombe sous le charme d’un tout “, des mots autant que des émotions que les auteures dégagent. Il ne peut en être autrement. Karyn Adler et Loïs Smes conjointement livrent ici pour ma part, assurément, ma prochaine pépite livresque ! Vous vous souvenez ? Ce genre de roman hors catégorie qui vous emporte si loin qu’on peine à en revenir, qui bouleverse au point de s’oublier dans le roman quelques heures, quelques jours et, d’où, en refaire surface, est plus que douloureux… de ce genre de douleur qui vous fait verser des larmes d’émotions… Voilà le genre de pépite qui touche, non plus mon cœur, mais directement mon âme.
Je m’attendais à un orage, et c’est la foudre qui m’a percuté.
Avec ce premier tome de ‘Lennie’, on va faire la connaissance de 6 personnages hauts en couleur et hors du commun : Lennie, Sapho et Gab, d’un côté, et Manël, Lucie et Jaden de l’autre. Au hasard d’un rayon de fruits et légumes d’un supermarché, deux d’entre eux vont se croiser, se voir et se trouver… Puis, le rassemblement de tous autour d’une table au Sweet Dream Bar, va mettre en place le rôle de chacun dans cette histoire… L’énigmatique, la décalée, le gourou, la douce, l’exubérante et le charmeur. Entre fous rires, taquineries, et bagatelles, des couples vont se former, des sentiments forts vont s’échapper de chacun d’eux, en accord avec leur bien-être ou mal-être, leur passé ou secrets, leurs désirs ou décisions.
Ce roman parle du regard des autres, mais aussi, et surtout du notre sur nous-mêmes… de nos peurs, qu’elles soient rationnelles ou irrationnelles… des remises en question, de ce que l’on connaît ou que l’on est prêt à connaître… de l’aventure et l’audace, que l’on accorde à la vie et à l’amour… mais aussi d’amitié… de celle qui ne juge pas… qui permet à un être de se construire, petit à petit, à son rythme… qui autorise patiemment à devenir quelqu’un qu’on ne soupçonnerait pas, mais qui existe déjà… et dont le soutien est indéfectible…
Dans ce roman, les auteurs feront référence à deux objets ‘totem ‘, dont la symbolique sera particulièrement parlante : chercher, trouver et s’ouvrir… Leurs personnages vont devoir trouver les clés des secrets des autres, mais aussi les portes les refermant… et lorsque les portes seront entrouvertes, il faudra aussi qu’ils trouvent la direction, les menant à travers leurs sentiments de peurs et d’espoir, vers le chemin non sans obstacle, les orientant vers l’Amour. L’Amour de soi, de l’autre… l’Amour qui nous dépasse, mais dont on a inexorablement besoin pour être entier… cet Amour, que l’on devrait tous partager, et qui parfois peut encore faire plus que trembler… Car c’est une évidence, ce que l’on ne comprend pas, effraie ; et quoi de plus difficile à comprendre que l’Amour ? L’Amour se voit, se lit, se ressent, mais surtout, il nous tombe dessus sans sommation et nous transporte. Pour autant, il arrive si souvent que l’Amour soit jugé, bafoué, accusé… Et alors qu’il devrait apporter bonheur et apaisement, il arrive qu’il soit plutôt porteur de peur et d’horreur.
‘L’amour ne se décide pas, ne se programme pas. ‘
L’Amour devrait pouvoir se vivre tout simplement. Il ne devrait pas y avoir d’interdit en amour, bien au contraire, puisque l’essence même de l’Amour est inconditionnelle et donc absolue. Mais s’il existe un sentiment bien plus fort que l’amour de l’autre, c’est la peur de la haine de soi… Ce 4 mains, avec deux plumes, à l’origine si différentes, et en l’occurrence ici résonnantes parfaitement à l’unisson, au point de ne savoir qui est qui, vont nous élever vers nos consciences, mettre à mal nos convictions et libérer nombres d’interrogations sur ce que de belles personnes acceptent d’endurer ou s’infligent pour être comme le monde les y attend, avec l’étiquette correspondante.
J’aurai une mention spéciale pour Gab, grand sage, dont j’ai adoré les réflexions aussi loufoques que pertinentes de vérités ; et Pedro, bien plus facile à vivre que le chat de ma fille.
Ce roman n’a pas de public à proprement dit. Fille ou garçon, enfant ou parent, jeune ou plus âgé… Il fait sourire, soupirer, supplier, réfléchir et aimer…
Personnellement, je pense que l’Amour est pour tous et à tous.
Mais plus que tout, il est à comprendre et surtout à partager.
Pour ma part, si j’ai ‘compris ‘avec le premier tome de ‘Lennie ‘, je serai au rendez-vous pour ‘apprendre ‘du deuxième, prochainement à venir. Et surtout, je vous assure que découvrir ‘Lennie ‘, c’est en apprendre beaucoup sur chacun de nous, alors… Osez, Lisez et transmettez ‘Lennie ‘et tout cet Amour en lui.
