Le diable du campus. A Zavarelli

Les relations entre prof et élève ne sont pas vraiment ma tasse de thé, car elles me mettent souvent mal à l’aise. Toutefois, chaque sortie d’A Zavarelli est pour moi un petit évènement et je ne pouvais pas manquer celle-ci. Je me suis dit que s’il y avait bien quelqu’un capable de me faire aimer ce genre d’histoire d’amour c’était bien elle, mais force est de constater que quand je n’aime pas et bien je n’aime pas.

Et c’est là que cet avis va être difficile à rédiger pour moi puisque je ne dois pas me laisser déborder par mes émotions, souvent portées justement par les réticences que j’ai sur ce sujet précisément. Je vais donc essayer de m’en tenir au fait, car il est indéniable que les lecteurs appréciant ce genre seront plus que comblés par ce que leur offre l’autrice. En effet, j’ai trouvé que l’histoire est bien menée et que les multiples rebondissements sont pertinents et apportent de la consistance au texte.

D’ailleurs, Stella n’aurait jamais pu envisager le dixième de ce qu’il l’attend durant cette dernière année de lycée. Très rapidement prise en grippe par une bande d’élèves tous plus privilégiés les uns que les autres, elle se retrouve abandonnée, prise au piège de la pression que ses parents exercent, tiraillée par ses envies et ses projets d’avenir. Seulement voilà, un certain professeur fait son apparition dans sa vie et menace de faire s’écrouler le peu de santé mentale qu’elle s’évertue à garder.

” Je la pousserai plus fort que je n’ai poussé personne avant elle et elle s’accrochera pour tenir bon dans la tempête que je déchaînerai sur elle. “

De son côté celui que tout le campus surnomme le diable sexy est tel une montagne de glace, que dis-je un iceberg contre lequel il ne vaut mieux pas s’écraser. De son passé, il ne garde que de la culpabilité et une envie de se venger de cette sombre soirée qui l’a à jamais changé. Et il se fait un devoir de mettre ses plans à exécution depuis plusieurs années à Loyola, pensant ne se sortir de ce cauchemar qu’une fois arrivé au bout de sa vengeance. Mais voilà, rien ne se passe comme prévu et il se retrouve coincé, obsédé par la jeune femme incendiaire qui lui fait face, ne se rendant pas compte que son existence est sur le point de basculer.

” Il y a quelque chose d’absolument authentique en elle et je suis attiré comme un papillon de nuit. “

La relation qui naît sous nos yeux n’est pas de tout repos. Oubliez tout de suite les fleurs, les grandes déclarations et autres actes romantiques, car vous ne trouverez rien de tout cela ici. Non, durant ce texte vous allez croiser de la moquerie, des humiliations, un couple torturé qui ne sait plus comment s’aimer. Des pertes de contrôle, une dépendance malsaine, un duo dysfonctionnel, mais l’ensemble marche et nous porte vers un épilogue prévisible, mais rassérénant.

“Chaque jour, je me surprends à la dévisager, à lire ses expressions et à observer sa façon de bouger. J’ai gardé toutes ces choses en mémoire et je ne veux jamais les oublier. “

Le diable du campus est un bon livre pourvu que l’on aime ces romances comme je vous le disais. Je pense sincèrement qu’il est bon, juste qu’il ne me correspondait pas. Toutefois, la lecture provoque bon nombre d’émotions et la morale que l’on en retire au final c’est que rien n’est sur dans la vie, mais que nous n’en avons qu’une alors il ne tient qu’à nous de la vivre pleinement.

 

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