Une de mes amies chroniqueuses a parlé il y a peu d’un classement des romances de Noël qui a parfaitement fait écho en moi. Pour le connaître, je vous invite à vous rendre, dès à présent, sur le compte instagram de La connasse lit des romances. Pourquoi vous en parler maintenant ? Eh bien tout simplement parce que pour moi, Douze chiens pour Noël entre définitivement dans la catégorie : Les romances de noël téléfilms de TF1 !
À commencer par la petite ville de Pine Hollow nichée au cœur du Vermont, véritable carte postale des fêtes de fin d’année. Je la visualise très bien sur le petit écran avec sa neige qui tombe toujours au bon moment, ses habitants qui se connaissent tous, ses commerces qui se parent de lumières et de guirlandes de toutes les couleurs. Bref c’est le coin idéal à l’épanouissement d’une romance inattendue ou presque.
« Il ne pouvait plus s’occuper de rien. Pas de chien. Pas de copine. Pas de complications bizarres le temps des fêtes. »
Pour ce qui est de celle-ci, en plus d’un décor idyllique, elle bénéficie d’un parcours semé de quelques embûches, mais qui ne sont absolument pas insurmontables sauf pour les principaux intéressés. Car bien évidemment la plupart de ces obstacles proviennent d’Ally et Ben eux-mêmes qui s’enferment dans leurs peurs et se cachent derrière la bienséance ainsi que toutes leurs responsabilités. Alors et les chiens dans tout ça me direz-vous ? J’y viens, j’y viens.
La dimension canine de ce livre est présente bien qu’elle n’apporte qu’un support à l’ensemble. En effet, c’est grâce au refuge que la relation se crée et c’est aussi grâce à elle que les rapprochements s’effectuent. De plus, elle met également en lumière un problème récurrent au moment des fêtes toujours d’actualité malheureusement. Je me suis attachée à ces boules de poils alors que j’avais quelques retenues à leur sujet. J’avais cette crainte de les voir omniprésents, mais je suis heureuse que l’autrice ait trouvé cet équilibre dans son histoire.
Sans eux, nul doute qu’Ally et Ben ne seraient jamais sortis de leur coquille. Or il était nécessaire pour chacun d’entre eux d’aller de l’avant et de sortir de sa zone de confort. J’ai compris leur méfiance, j’ai entendu le poids qui pèse sur leurs épaules, mais il était grand temps qu’ils prennent conscience de tout ce qu’ils perdaient et risquaient de perdre en continuant sur cette voie.
« La vie ne se limite pas à éviter les causes et les effets. Parfois la récompense vaut de prendre le risque. »
De ce fait, j’ai aimé ce slow burn proposé par Lizzie Shane, parce que les personnages en avaient besoin. Néanmoins, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire lorsqu’enfin ils laissent parler leurs sentiments et qu’ils osent se jeter dans le vide.
« C’est l’amour. Tu ne peux pas forcer l’amour. Il faut attendre. »
Douze chiens pour Noël est une jolie histoire qui se laissent déguster comme un bon chocolat chaud près du feu. C’est une lecture facile qui se laisse apprivoiser tranquillement. C’est un cadeau parfait pour tous les amoureux des fêtes entourés ou pas de canidés.
