Il est très rare que je finisse aussi vite une trilogie, car il est tout simplement très rare que j’enchaîne les tomes de cette façon. En effet, je suis plutôt du genre à avoir besoin de temps afin de me laisser un peu de répit pour ne pas me lasser ni m’ennuyer. Or Les épreuves d’Hadès m’ont tellement tenue en haleine que je l’ai terminée en à peine trois petits jours. Et tout ce à quoi je pense, à présent, c’est que c’est déjà fini alors que j’ai juste envie d’en avoir plus encore.
Donner un avis sur un dernier opus est toujours difficile, car je dois vous transmettre les choses sans en dévoiler trop. Ce que je peux, cependant, vous dire, d’ores et déjà, c’est que Perséphone et Hadès ne sont pas au bout de leur peine tant ce que leur a réservé Eliza Raine est énormissime. En effet qui dit dernier volet dit dernières épreuves et là les dieux s’en sont vraiment donné à cœur joie. Tout y est : l’action, les doutes, la puissance, la ruse, la perfidie. J’ai d’ailleurs apprécié le fait d’avoir un peu plus affaire à Menthé que l’on a peu vue tout du long. J’ai aimé ce petit esprit de compétition supplémentaire qu’elle apporte sans oublier que sa présence rend les choses un peu plus tangibles.
« Je savais avec une certitude absolue que je devais être là où était Hadès. »
La nymphe n’est, d’ailleurs, pas la seule à prendre un peu plus d’importance dans ce livre, car skop est aussi plus présent ainsi que Sam qui fait une entrée inattendue dans cet univers. J’ai vraiment beaucoup aimé ce cercle qui se forme autour de Persy et Hadès et la manière dont chacun fait preuve de courage et de bravoure pour sauver notre duo.
Et croyez-moi, ils vont avoir besoin d’allier puisqu’au-delà de la compétition, il existe des personnes qui souhaitent affirmer leur pouvoir quitte à tout mettre en danger. Persy est au centre de leurs attentions et elle doit se montrer à présent à la hauteur de son amour pour le dieu de la mort. J’ai vraiment eu affaire à la grande Perséphone avec toutefois quelques petits changements que j’ai grandement appréciés. En effet, si j’ai ressenti qu’elle se retrouvait, il n’en reste pas moins qu’elle n’est plus la même et que ses objectifs ont changé. De ce fait, elle m’a épatée par ses décisions ainsi que par la justesse de ses choix.
« Grâce à lui, je me sentais reine. »
La promesse d’Hadès est un roman que j’ai dévoré. J’ai été prise par l’ambiance, par les enjeux des épreuves, par les incertitudes de chacun et par les motivations de certains. Je suis décidément très emballée par ce genre d’histoire et j’espère sincèrement que la trilogie qui met en scène Arès sera prochainement traduite afin que l’on puisse à notre tour y succomber.
