Plus le temps passe, plus j’aime l’Urban Fantasy. Vous savez ces histoires qui mêlent nombre de créatures fantastiques à notre monde actuel ce qui permet de donner vie à des histoires qui vous entraînent aux frontières du réel. Première lecture de ce genre pour moi en ce début d’année et j’espère qu’elle ouvre la voie aux prochaines, car je me suis régalée.
Pourtant, ce n’était pas gagné, car lorsque j’ai rencontré Faust, je me suis clairement interrogée sur la santé mentale de la jeune femme. Je ne suis pas du genre à décortiquer un personnage durant un avis, mais là il faut que vous compreniez qui elle est et pourquoi elle aurait pu tout me faire lâcher. C’est une guerrière, une battante, têtue au possible. Une véritable tête de mule qui a élevé la mauvaise foi au rang d’art et qui ne démord jamais de ses principes. De ce fait, elle ne cache rien, ne dissimule pas grand-chose et dit quasiment tout ce qui lui passe par la tête. De plus, elle possède une force et une volonté de fer qui ont forgé une carapace autour de sa personne en béton armé. Difficile de percer ses défenses… sauf si on prend en compte son vécu et la profondeur de ses blessures. C’est pour ces raisons-là, qu’au lieu de m’énerver, au lieu de me rendre folle à lier, elle m’a captivée. Alors je ne dis pas que je n’ai pas envie de la bousculer, mais jamais elle ne m’a donné envie de m’arrêter de lire, c’est même tout le contraire finalement.
« Rien n’est dû au hasard. Jamais dans le monde surnaturel. »
Et si effectivement elle prend une grande place dans ce premier opus, je dois dire que j’ai également beaucoup aimé le contexte dans lequel elle est plongée bien malgré elle. J’ai immédiatement accroché à la situation, à la présence des différents protagonistes qui étoffent l’histoire de leurs pouvoirs, de leur empathie, de leur envie de sauver leur prochain. C’est une véritable alliance qui se crée et quel plaisir j’ai pris à les voir se soutenir de la sorte. Je garde d’ailleurs en mémoire une image assez nette de ce qui a pu se passer à un moment très précis du texte et j’en ai encore un grand sourire sur le visage en y repensant.
« Alek prend son rôle extrêmement au sérieux, il ne domine pas pour asservir, il dirige pour permettre à tous de s’accomplir. »
L’appel est une entrée en matière tout à fait réussie à mes yeux. J’ai apprécié cette lecture au-delà de ce que je pensais, car elle réunit tous les ingrédients qui me font vibrer. Entre action, réaction, émotion et union, je me suis prise d’affection pour Faust bien évidemment, mais également pour tous ceux qui l’entourent et lui offrent de combler enfin le vide qui l’emplit depuis si longtemps. Il me tarde d’ores et déjà de connaître la suite des événements et j’espère que nous n’aurons pas à attendre trop longtemps.
