Tiens tiens tiens, un groupe d’hommes beaux, riches et célèbres qui lisent de la romance en club de lecture… Ça me rappelle vaguement quelque chose ! Mais mon esprit toujours en mode Dory n’arrivait pas à mettre la main dessus jusqu’à ce que je consulte mes notes de lecture (et oui, j’ai toujours un calepin à portée de mains) et me rende compte que cette histoire n’est autre qu’une suite, un spin off du roman Les hommes virils lisent de la romance sortie il y a tout juste un an. Le contexte remis en place, me souvenant que j’avais aimé le précédent, me voilà partie à la découverte de celui-ci.
Le premier chapitre donne directement l’ambiance et j’avoue avoir rigolé en observant ces hommes qui se motivent à entrer dans un magasin afin d’acheter des romances en plein jour aux yeux de tous. Un peu loufoque, mais bien loin encore de tout ce qui suit ces quelques pages. Car oui, cette romance est totalement déjantée au point de m’être posée des questions sur mon ressenti face à tout ce qu’il s’y passe.
« C’était ce qui lui manquait sans qu’elle le sache. »
Le fond est pourtant super sympa et délivre un vrai message important, surtout à notre époque. De plus, il s’appuie sur ces livres que l’on aime tant dévorer et c’est un petit clin d’œil tout à fait agréable. Toutefois, il ne faut pas se cacher le fait que tout cela est totalement irréel. J’ai beaucoup souri durant cette lecture néanmoins, je suis consciente du fait que rien n’est vraiment cohérent.
« C’était un homme qui pouvait la convaincre de lui faire confiance. C’était donc la pire espèce d’homme. »
Pourtant la relation entre Liv et Mack est touchante parce qu’ils se découvrent au fur et à mesure et que bien qu’ils aient été tous les deux éprouvés par le passé, ils finissent par se trouver et par enfin s’autoriser à faire confiance à quelqu’un. J’ai vraiment aimé le fait que l’image de Mack vole en éclat, que toute cette apparence qu’il s’est forgée au fil des années s’écaille au contact de Liv, mais l’inverse est tout aussi vrai. C’est un plaisir de voir la jeune femme évoluer tout du long et passer d’une personne sarcastique, vindicative, à celle qui accepte d’ouvrir les yeux et se permettre enfin de croire qu’elle mérite elle aussi d’être aimée.
« La peur est un moteur puissant, mais l’amour aussi. »
Aussi cocasse que soit ce roman, aussi déroutant qu’il ait pu être, j’ai passé un bon moment avec toute cette bande d’amis, de proches et de famille choisie. J’ai apprécié le combat mené et tous ces petits instants qui ont étiré mes lèvres — mention spéciale pour le débriefing d’une romance par le club de lecture. Je ne peux nier que malgré les quelques petits bémols ce livre a été une bouffée d’air frais dans mes lectures et je ne regrette pas une seule seconde de m’être laissée tenter.
