Nous voici de retour à Olympe, la ville où les Treize règnent en maîtres, à la découverte de l’histoire de Psyché et Éros, deux enfants pris bien malgré eux dans la guerre que se livrent leurs mères.
J’avais beaucoup aimé le premier — bien que j’aie souvent vu un parallèle fait avec 50 nuances de Grey dans les avis alors que je cherche encore personnellement leurs points communs. J’attendais ce second tome avec beaucoup d’impatience et suis absolument ravie de la tournure que Katee Robert a donnée à son histoire.
Pour commencer, j’ai été surprise des rôles qu’elle assigne à Aphrodite et Éros. Eux que l’on a l’habitude d’associer à l’amour, à la beauté, nous montrent ici une facette bien différente et je dois dire que j’ai adoré cela. De plus, on pourrait s’imaginer, en commençant cette lecture, plonger dans un certain conte de fées surtout lorsque la mère demande au fils un « service » qui pourrait bien détruire Psyché. Enfin, j’ai été charmée par la mise en scène, par la façon dont ce couple se forme et nous laisse à penser que rien ne dure jamais.
« Je suis trop égoïste, putain. Psyché est à moi. Elle l’ignore juste encore. »
Enfin ça c’était sans compter sur les sentiments qui émergent, sur leur volonté d’affronter les problèmes à bras-le-corps et ce besoin de prendre soin de l’autre à tout prix. J’ai sincèrement aimé leur évolution, la manière dont ils sont obligés de se dévoiler pour pouvoir continuer à avancer afin d’atteindre leur objectif. Toutefois vu leurs débuts, j’ai trouvé réaliste le fait qu’ils se posent énormément de questions sur la situation, qu’ils se persuadent de l’illusion mise en place. Je vous laisse bien évidemment découvrir par vous-même ce qu’il en est, mais sachez d’ores et déjà que tout ne se passe pas comme ils l’avaient souhaité.
Entre alliance, machination, menaces et autres trahisons, je me suis laissée emporter par la vague, lisant cette histoire d’une traite, gardant espoir à chaque page tournée que le bonheur soit enfin à leur portée. Bien sûr, ils n’ont pas grand-chose en commun, mais il ne fait aucun doute qu’ils reflètent parfaitement l’image que les opposés s’attirent. Entre eux, c’est passionnel, sensuel, déroutant, risqué et enflammé. Ils dansent continuellement sur le fil tout en changeant leurs priorités au fur et à mesure que leur amour s’intensifie.
« À Olympe, c’est chacun pour soi. »
De plus, j’ai apprécié le fait que l’on retrouve la fratrie Dimitriou, que chacune soit encore présente dans la vie des autres et qu’elles se soutiennent malgré leurs avis divergents.
Electric Idol est un second tome que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire. C’est un roman à la fois piquant et intrigant. Il aborde plusieurs thèmes sensibles, qui m’ont touchée et fait passer un message positif que j’ai aimé. En bref : vivement la suite !
