J’ai repoussé ma lecture des animaux nocturnes malgré mon achat dès sa sortie parce que je connais l’écriture d’Angel Arekin et qu’il me fallait le courage de me lancer surtout sur un romantic thriller. Je savais que je pouvais lui faire confiance pour jouer avec mes émotions et faire vriller mon cœur.
Avec ce livre, elle explore la fascination que l’on peut avoir pour les tueurs en série malgré toute l’horreur qu’ils engendrent, malgré toute la cruauté dont ils font preuve. Qui n’a jamais regardé de reportage sur ces hommes et ces femmes qui ôtent la vie d’autres personnes, qui se délectent de leurs souffrances et prennent du plaisir à prendre la vie d’autrui ?
Ce roman n’est pas facile à lire. Il nous pousse dans nos retranchements tout en nous apportant une dose d’espoir parfois dangereuse, tant pour le lecteur que pour les personnages. Il aborde la folie humaine, l’obsession et même l’attirance morbide. Il y a des passages très douloureux, je ne vous le cache pas, des moments très difficiles, mais menés de main de maîtresse par Angel qui nous entraîne sur une piste puis inclut un nouvel élément qui nous fait prendre une tout autre direction. CAPTIVANT !
Rebekka et Jude se trouvent donc au milieu de cette situation macabre. Ils se reconnaissent dans leurs ombres, chacun enchaîné à son propre monstre. Ils s’aiment dans la noirceur, se désirent dans l’obscurité, jouent à un jeu dangereux dont l’issue est inconnue. Je ne m’attendais pas à ce qui leur arrive, n’était pas préparée à tout ce qu’ils allaient subir et je crois qu’il va me falloir un long moment avant de pouvoir me lancer dans la suite.
The Crow Girl est un roman violent, percutant dont il est très compliqué de se détacher. C’est encore une fois du grand Angel Arekin qui m’a fait frissonner d’un bout à l’autre.
