La fille du roi pirate est un livre que j’ai choisi dans l’optique d’être totalement dépaysée. J’avais envie de partir ailleurs, de me laisser porter et pourquoi ne pas le faire sur l’océan au milieu de ces hommes et ces femmes prêts à tout sacrifier pour retrouver La Carte, celle qui les mènera directement à l’Isla de Canta.
J’avais beaucoup aimé la Reine des ombres et c’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai retrouvé la plume de Tricia Levenseller. J’ai été ravie de la découvrir dans ce nouveau registre, car elle m’a de nouveau fait passer un bon moment avec son roman.
Dès les premières lignes, j’ai beaucoup aimé la personnalité d’Alosa. Cette rousse incendiaire, ne se laisse pas dicter sa conduite et du fait de son affiliation au roi des pirates et de ses capacités, j’ai adoré la voir se défendre corps et âmes et mener son petit monde à la baguette. Sincèrement elle a de quoi rendre fou n’importe quel équipage.
J’ai vraiment apprécié les raisons qui l’amènent, d’ailleurs, à rencontrer Riden, car grâce à celles-ci j’ai eu sans cesse l’impression que les rôles s’inversaient. Sans compter que je me suis délectée de leurs échanges piquants à base de sarcasmes et de provocations en tout genre. Ils ne semblent avoir que peu de choses en commun et pourtant on observe facilement le lien qui se tisse entre eux au fil de leurs aventures.
Et des aventures, il y en a, comme vous pouvez vous en douter, le monde des pirates est loin d’être un long fleuve tranquille. Un événement majeur intervient dans les derniers chapitres qui renverse la vapeur et instille la peur chez notre héroïne. De quoi relancer le récit et lui donner une nouvelle dimension.
La fille du roi pirate est un livre que j’ai lu sans voir les pages défiler. L’univers est prenant et les personnages sont intéressants. Alors comme le dirait Jack Sparrow : Si vous attendiez le moment opportun, c’était ça.
