Mills Coleman avait mis la barre très haut avec On Pole le premier tome de sa saga Lights Out. J’avais donc à la fois hâte et un peu peur de me plonger dans No Grip, mais j’ai foncé tête baissée et je ne suis pas près de le regretter.
Car dans cette histoire, une fois encore, elle sublime ses personnages ainsi que le monde de la F1. Même si je pense que personne ne me fera regarder de grand prix, du moins plus maintenant, je dois admettre que j’ai pris un plaisir fou à retrouver les circuits et cette ambiance si particulière aux paddocks. C’est une fois encore un livre visuel et presque sonore qui m’a emportée dès les premières pages.
En ce qui concerne Nell et Mathieu, dans ses remerciements, Mills parle de ce dernier comme à part et je la comprends totalement, car je suis moi aussi tombée amoureuse de ses blessures, de cette façon qu’il a de toucher le fond, de faire des erreurs, mais d’arriver à rebondir grâce aux sentiments qu’il développe pour cette jeune femme et qui le prennent par surprise.
Dans cette histoire il est donc question d’adrénaline, de proximité forcée, d’un soupçon de relation boss/employé le tout enrobé d’un enemies to friends to lovers délectable. Entre vengeance, deuil, championnat, taquinerie, révélation, rebondissement, amour et amitié, je me suis laissée embarquer par cette romance, en en appréciant tous les aspects, en aimant profondément le couple formé par Nell et Mathieu.
No Grip n’a donc rien à envier à On Pole. C’est un livre dans la continuité de son prédécesseur qui tient captivé le lecteur tout en l’interrogeant et en lui permettant de suivre les événements du point de vue de deux personnes sur lesquelles aucun d’entre nous n’aurait misé, mais qui sont destinées l’une à l’autre. Pour ma part en tout cas, ça a parfaitement fonctionné.
